le président prend un bain de sièges
L’UMP et ses satellites n’ont donc pas franchi aujourd’hui la “barre symbolique”* des 400 sièges au Parlement. Profitons-en tout de même pour revisiter notre passé, les références historiques refaisant surface, comme des bulles sur la vague bleue : les blogueurs nourris d’humanités penseront immédiatement, bien sûr, au “Conseil des quatre cents”, assemblée aristocratique installée par un coup d’Etat à Athènes en 411 (avant notre ère), contre les plébéiens, en pleine guerre du Péloponnèse.
Comment ne pas évoquer, itou, la “Chambre introuvable” de 1815 (selon le mot de Louis XVIII, lors de la seconde Restauration), élue après la déroute finale de Napoléon, et la Chambre “bleu horizon” (couleur des capotes militaires) sortie des urnes en 1919 et farcie des poilus réacs du “Bloc national”. Ces trois assemblées venaient en réaction contre des menaces diverses à l’ordre établi : mais cette fois-ci, où se trouvait la menace ? On se perd en conjectures.
La “vague bleue”, pourquoi ne pas le dire, fait aussi penser à ces cubes bleus que l’on jette dans les vécés : après avoir goulûment “siphonné” les voix centristes et lepénistes plus quelques suffrages de gauche, l’UMP ne va-t-elle pas avoir quelques problèmes de digestion ?
* une des tartes à la crème de la presse : symbolique de quoi, on se le demande.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire