"Il y a une réunion prévue mardi au ministère de la Santé pour dire que tout va bien alors que l'on s'achemine vers des fermetures massives l'été qui devraient concerner environ un tiers des 200.000 lits d'hospitalisation que compte la France", a regretté M. Pelloux au cours d'une conférence de presse.
L'Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) avait pourtant indiqué, vendredi, qu'il y aurait dans ses hôpitaux, cet été, en moyenne 2% de lits ouverts supplémentaires par rapport à l'été 2006 pour assurer le fonctionnement des urgences.
"Ce taux de 2% est fantaisiste: les budgets de la plupart des hôpitaux sont dans le rouge, il y a un déficit cumulé de 800 millions d'euros et dans ces cas-là, les personnels sont la variable d'ajustement", a réagi M. Pelloux, dénonçant la "dégradation des conditions de travail" dans les établissements hospitaliers.
"En cas de vague de chaleur, la situation de crise sanitaire risque de se répéter avec des patients qui resteront sur des brancards durant 24 à 48 heures, faute de lits disponibles", a-t-il fait valoir.
Le porte-parole de l'Amuf, Christophe Prud'homme, a de son côté indiqué que les urgentistes étaient prêts à "s'associer à des familles qui porteraient plainte si un de leurs proches décède sur un brancard cet été, faute de lits et de personnels pour le prendre en charge
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