Roger Frei, président de la Swiss Interactive Entertainment (SIEA), estime que l'industrie des jeux vidéo démontre ainsi son «sens des responsabilités» en matière de protection de la jeunesse, et qu'elle n'est «plus prête à tout tolérer» malgré son respect pour la «liberté artistique» des développeurs de logiciels. '»Manhunt 2» dépasse pour nous ce qui est tolérable en matière de représentation de la violence', ajoute Roger Frei.
Le premier volet de Manhunt avait fait parler de lui en Grande-Bretagne lorsqu'un adolescent de 14 ans avait été poignardé et battu à mort à Leicester (centre-est de l'Angleterre). Selon les parents de la victime, l'agresseur avait été inspiré par le jeu, mais la police avait indiqué qu'il n'y avait aucune preuve d'un lien de cause à effet.
Rockstar Games, label de Take-Two Interactive, s'est fait une spécialité des jeux transgressifs. Il a conçu notamment la sérieGrand Theft Auto (GTA), dont le héros est un gangster, et qui est accusée régulièrement aux Etats-Unis d'avoir inspiré de vraiscriminels.
agences/sun
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