PARIS (AP) - La CGT-Cheminots appelle les personnels de la SNCF à se mobiliser mercredi, sans mot d'ordre de grève nationale, pour dénoncer pêle-mêle l'avant-projet de loi sur le service minimum dans les transports, les restructurations internes à l'entreprise, les suppressions d'emplois, et pour réclamer une revalorisation des salaires.
Si aucun préavis national n'a été déposé, des débrayages locaux sont prévus avec des perturbations pour les trains au départ et à l'arrivée de la gare Montparnasse à Paris, ainsi que pour la région de Montpellier, selon la direction qui prévoit toutefois dans les deux cas le maintien de 60% à 70% du trafic.
Ce mouvement aura lieu alors que se tiendra le même jour un conseil d'administration au siège de la SNCF à Paris. Des rassemblements sont prévus un peu partout en France, notamment devant les directions régionales de la SNCF.
L'avant-projet de loi sur le service minimum "marque la volonté du gouvernement" de "rendre plus difficile l'exercice du droit de grève. Cet avant-projet n'a pas pour but (...) d'améliorer les conditions de transport au quotidien des usagers mais a plus l'ambition d'intimider, de culpabiliser les salariés grévistes et de restreindre leurs possibilités d'expression", estime la CGT dans un communiqué.
Par ailleurs, à propos des revendications internes à la SNCF, la fédération CGT "exige une autre politique de l'emploi", notant que le budget 2007 prévoit 2.490 suppressions de postes, une "revalorisation du pouvoir d'achat, des salaires et des pensions, d'autres orientations pour le fret", et "l'amélioration des conditions de travail". AP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire