Par Nathalie Guellier (www.mylittlebuzz.com) 00H04 05/06/2007
Une lectrice nous adresse ce témoignage. Amende justifiée ou non? A vous d'en débattre!
13h25, arrivée du train en gare. Je me dirige vers la sortie de la gare Montparnasse. Je suis fumeuse. J'allume ma cigarette, à deux mètres de la porte vitrée automatique donnant dehors, qui était ouverte compte tenu du flot de personnes qui sortaient (le lieu n’était donc pas clos). Un agent de police m’interpelle en me disant: "Vous savez qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics?" Je m'excuse et lui dis que je sors immédiatement. Faire deux mètres n’est pas long, et les trois agents me rejoignent à deux mètres de la porte automatique, cette fois à l’extérieur.
Dès lors, tout s’est passé sur le parvis extérieur de la gare. L’agent m’a dit: "Contrôle d’identité, s’il vous plait." Surprise, comme d’ailleurs tous les gens qui étaient sur le parvis, je lui ai tendu ma carte d’identité. Un agent a passé un coup de téléphone pour vérifier quelque chose avec ma carte d’identité. Pendant ce temps, sans un mot, il a sorti son carnet de contravention et m’a verbalisé, en présence de ses deux collègues qui l’accompagnaient. Ce fut d’ailleurs très long (20 minutes), le temps qu’il retrouve son petit carnet personnel sur lequel il recherchait les termes exacts à noter dans le cadre "la nature de la contravention et textes visés". Il m’a demandé: "Vous signez ou pas la contravention." Je lui ai demandé à quoi cela m’engageait de signer ou de ne pas signer. Il m’a répondu: "Ca ne change rien, c’est juste que vous reconnaissez qu’on vous a verbalisé."
J'ai donc écopé d'une contravention de 68 euros pour "violation de l’interdiction de fumer dans un lieu public couvert et clos accueillant du public"... Par ailleurs, le policier a noté un horaire de contravention erronné: il ne pouvait pas être 13h20, mais 13h30 assurément puisque mon train arrivait à 13h25, mais sa parole sera bien sûr supérieure à la mienne...
Il a eu une attitude extrêmement méprisante et hautaine, comme si j’étais une délinquante (à un moment, je me voyais déjà avec des menottes... Heureusement que je ne suis pas basanée...). Après, plusieurs personnes qui avaient assisté à tout cela m’ont fait part de leur extrême étonnement voire inquiétude quant au comportement de cet agent, mais malheureusement, je crains que l'excés de zèle des policiers du "régime Sarkozy" ne fasse que débuter...
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