MERCI PATRON
C’est avec un grand bonheur, que nous avons appris, grâce à nos perspicaces confrères du Canard Enchaîné, que les vannes budgétaires du groupe La Provence viennent enfin de s’ouvrir ! Le cas Georges Marc-Benamou est pour nous, petites mains de l’information, un exemple. A force de persévérance, de pugnacité, notre ex-confrère, chroniqueur pigiste hebdomadaire, récemment élevé au rang de conseiller spécial de l’Elysée, serait en passe d’obtenir un cadeau de départ qui, d’après nos calculs, s’élèverait à 48 000€. Un geste social fort auquel la direction du groupe, en application stricte du code du travail, était pourtant opposée. Il est vrai que ce parachute doré est inespéré, vu le bilan financier alarmant qui nous est présenté, et qui justifie déjà des mesures d’austérité. Forts de ce précédent, nous vous adressons donc directement une demande d’augmentation collective. A titre indicatif, cette somme correspond à deux années de travail d’un journaliste titulaire qui a dix ans d’ancienneté dans la maison.
Sachant que, d’après vos calculs, la presse quotidienne n’a "plus que dix ans à vivre" (cf votre interview au JDD), et alors que vous vous démenez pour nous vendre depuis plus d’un an, il est plus que temps de nous faire profiter de cette grande braderie. Votre générosité, nous en sommes certains, n’est ni ponctuelle, ni ciblée.
Dans l’attente d’une réponse qui ne peut être que favorable, vu votre sens de l’équité, nous vous adressons, l’expression de nos humbles salutations.
Les petits salaires du groupe La Provence
Source/auteur : http://www.snj.fr/
Mis en ligne le jeudi 5 juillet 2007, par Ludo
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