27/07/2007

Discours rance

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Hortefeux: "La promotion de l'identité ne révèle aucune hostilité" envers les immigrés
AFP
AFP - il y a 9 minutes

PARIS (AFP) - Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux, assure que l'intitulé, controversé, de son ministère "ne révèle aucune hostilité à l'égard des immigrés" tout en réitérant la volonté gouvernementale de restreindre l'immigration familiale.
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"La promotion de notre identité ne révèle strictement aucune hostilité à l'égard des immigrés", affirme M. Hortefeux, dans une tribune publiée vendredi dans Libération.

"Loin de considérer l'immigration comme un problème en soi, nous pensons que c'est la référence à l'identité qui donne du sens à l'immigration et qui permet l'intégration". Ce ministère "permet de retisser le lien qui s’est distendu entre nation et immigration", selon Brice Hortefeux.

Le ministre juge qu'"une bonne partie de ce qui forgeait la nation française s'est disloquée", avec notamment la "suspension du service national" mais aussi avec la mondialisation qui a "élargi" les "offres d’identités".

"Etre Français se vit désormais comme un choix plus que comme une condition", affirme ce proche de Nicolas Sarkozy qui prône "une immigration choisie" - qui relèverait du travail ou des études dans des domaines définis par la France - au lieu de ce qu'il a appelé pendant sa campagne "une immigration subie", le regroupement familial qui constitue actuellement la majorité des flux.

"L’identité se base avant tout sur ce que chacun souhaite apporter à son pays plus que ce dont il peut hériter", affirme M. Hortefeux.

"La politique des flux migratoires que je conduis, dans le cadre des engagements du président de la République et du Premier ministre, incarne cette vision", poursuit le ministre insistant sur le fait qu'en France "seulement 7 % des titres de séjour accordés le sont pour des raisons professionnelles".

"Nous allons rééquilibrer la part d’immigration économique par rapport à celle de l’immigration familiale puisqu’en agissant ainsi, nous adresserons un message à ceux qui, parmi eux, veulent devenir Français comme à ceux qui le sont déjà : celui du projet, plus que celui de l’héritage", ajoute Brice Hortefeux qui a présenté début juillet un projet de loi dénoncé par les associations comme une atteinte au droit de vivre en famille et visant à durcir davantage les conditions du regroupement familial.

"Le devoir de mémoire ne suffit plus", conclut le ministre, "il faut aussi le devoir de servir".

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