24/07/2007

La guerre des MySpaciens et des Facebookiens

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Une drôle de guerre des clans sévit sur le Net. D’un côté, les Facebookiens; de l’autre, les MySpaciens. C’est ce qu’annonce Danah Boyd, une chercheuse en sociologie de l’Université de Californie, qui a étudié les comportements des étudiants américains sur ces réseaux sociaux virtuels, au cours des neuf derniers mois.


Selon elle, ces réseaux reproduisent un système de classes. Les membres de Facebook «proviennent en majorité de milieux plutôt favorisés et sont plutôt blancs, mais pas exclusivement» quand ceux de MySpace «font partie de la communauté des latinos et des immigrés ou sont des adolescents qui ne font pas partie de l’élite scolaire, les punks, les gangstas, les gothiques, les marginaux».


Il y aurait même une sous-scission sociologique au sein de l’armée américaine. «Il y a un mois, l’armée a verrouillé l’accès à MySpace mais pas à Facebook, raconte la chercheuse au quotidien britannique «The Guardian». Les soldats sont sur MySpace, les officiers sur Facebook».Une seule grande communauté, celle du web 2.0


Selon ce blog consacré à Facebook, les caractéristiques des inscrits importent peu: «l'ampleur de la communauté compte davantage que l'origine de ses membres».

A l'heure du web 2.0, les cloisons auraient-elles sauté? Récemment, Dailymotion a salué son concurrent de visite à Paris.


Quant à Travis Katz, directeur général de MySpace, il a lui aussi son profil sur Facebook. Reste à relativiser le poids de ces réseaux. Avec ses 180 millions de profils dans le monde, MySpace est encore trois fois plus gros que Facebook.


Alice Antheaume

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