18/07/2007

Le consommateur, "grand perdant" de la libéralisation des renseignements téléphoniques

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L'ouverture à la concurrence du service de renseignement téléphonique a été un "fiasco", dont "le consommateur est le grand perdant", a estimé l'UFC-Que Choisir, mardi 17 juillet, après un test mené auprès des principaux opérateurs du 118, qui ont remplacé, en novembre 2005, le 12.






L'association de défense des consommateurs précise dans son communiqué que la concurrence de plusieurs services de renseignement n'a pas fait baisser les prix, au contraire. "Quel que soit le 118 testé, le prix du renseignement est supérieur ou égal à 1,12 euro, contre 0,90 euro pour le 12 [transformé en 118 711], soit une augmentation de 25 % pour une qualité de service similaire", note-t-elle. De plus, "les prix affichés ne correspondent jamais au prix réel du service", lequel "est la somme d'une partie fixe à laquelle s'ajoute un prix au temps de communication (avec parfois une minute indivisible), auquel s'ajoute une surtaxe calculée aussi au temps qui peut être soit dans soit hors forfaits, lorsque l'appel provient d'un mobile".

SEPT HAUSSES DE PRIX DEPUIS L'OUVERTURE DU MARCHÉ



Que Choisir s'en prend aussi à "l'arnaque de la mise en relation", "systématiquement gratuite, mais la communication qui suit est surtaxée à 0,11, 0,22, ou 0,34 euro/minute selon l'opérateur". L'association de défense des consommateurs condamne enfin "une valse d'augmentation des prix". Depuis novembre 2005, les tarifs des principaux numéros en 118 (le 218, le 712, le 000 et le 008) ont augmenté à sept reprises, "alors que tous les opérateurs avaient promis de modérer et de stabiliser leurs prix", rappelle le communiqué.



L'UFC-Que Choisir demande à l'Arcep, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, "de faire le ménage et en attendant, appelle les consommateurs à se tourner vers le 12, c'est-à-dire le 118 711, soigneusement maintenu dans l'ombre des campagnes publicitaires".
lu sur le monde.

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