02/08/2007

Police sous pression...il va y avoir des bavures...

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Selon Nicolas Sarkozy, il n'y aura "pas de pause" dans la lutte contre l'insécurité
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 01.08.07 | 18h01 • Mis à jour le 01.08.07 | 18h01

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé, mercredi 1er août à Evry, sa volonté de faire du rétablissement de l'autorité républicaine "sa priorité" au cours de sa visite à la direction départementale de la sécurité publique de l'Essonne. Accompagné de la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, il a promis qu'il n'y aurait "pas de pause" dans la lutte contre l'insécurité.

"J'avais pris l'engagement auprès des Français de donner à la justice les moyens de lutter contre ce fléau du quotidien qu'est la récidive, j'ai tenu cet engagement", a souligné le chef de l'Etat pour saluer l'adoption du projet de loi renforçant la lutte contre la récidive.

Selon M. Sarkozy, cette loi n'est qu'une première étape. Dans une lettre de mission, ce dernier a fixé à la ministre de l'intérieur un triple objectif : "faire baisser la délinquance, accroître l'efficacité des services de police et améliorer l'accueil des victimes". Il souhaite ainsi une baisse de la délinquance "de 5 % en deux ans, pour la délinquance générale, de 10 % pour la délinquance de voie publique".

"TRAVAIL BÉNÉVOLE"

Le Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire) a dénoncé, mercredi, l'institution d'un "travail bénévole" pour les officiers de police dans la mesure où l'administration "compte (leur) imposer un régime de travail inacceptable". Selon le syndicat, en accédant "à un régime de cadre", les officiers qui continuent "de travailler les samedi, dimanche et jours fériés, avec possibilité de dépassement horaire même nocturne", n'auront "aucune garantie de voir compenser ou indemniser dignement ce temps de travail". Le SNOP a ainsi interrompu les négociations en cours au sujet du règlement des heures supplémentaires.

Le syndicat compte entre six et sept millions d'heures supplémentaires non payées depuis 1998, représentant environ 160 millions d'euros.

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