31/08/2007

Un centre de rétention vidé

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Dix-huit étrangers en situation irrégulière remis en liberté à Bordeaux
AP
AP - Jeudi 30 août, 21h21

BORDEAUX - Dix-huit étrangers en situation irrégulière retenus au centre de rétention de Bordeaux ont été remis en liberté depuis la mi-août, conformément aux décisions successives de la cour administrative d'appel de la ville, motivées par un problème d'accès au téléphone. La dernière décision en date a été rendue publique jeudi à 18h.

"Le code prévoit que les étrangers placés en rétention aient une liberté totale d'accès aux moyens de communication", a précisé jeudi soir Me Pierre Landette, de l'Institut de défense des étrangers, créé en 2001, et qui compte une cinquantaine d'avocats sur tout le territoire.

"Le centre de rétention de Bordeaux dispose de 25 places, et il est désormais quasiment vide", a poursuivi l'avocat qui entend lancer une nouvelle action sur le "menottage des étrangers. Il y a atteinte à la dignité humaine. ce sera notre prochain combat".

Du côté de la préfecture de la Gironde, François Peny, secrétaire général, a déclaré jeudi soir "prendre acte de la décision de justice". "Le fait de communiquer est effectivement un droit qui a toujours été respecté au centre de rétention de Bordeaux. Il existe une cabine téléphonique utilisable avec des cartes prépayées qui sont vendues aux personnes retenues par l'intermédiaire de l'Agence nationale d'accueil des étrangers, qui tient un permanence", a-t-il dit.

"De plus, les étrangers sont souvent détenteurs de téléphones portables. Certains portables sont susceptibles de prendre des photos et sont conservés, mais leurs propriétaires peuvent les utiliser s'ils en font la demande. Nous allons installer dans les prochains jours une machine permettant de mettre à disposition des cartes pour les personnes qui souhaiteront en acheter", a-t-il ajouté.

Un autre dossier concernant un étranger en situation irrégulière retenu à Bordeaux doit être examiné vendredi à 14h. AP

xemo/cre/cr

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