Ah 1995 la belle epoque !
PARIS (Reuters) - Patrick Devedjian ne croit pas qu'une réforme des régimes spéciaux de retraite provoquerait grèves et manifestations de rue en France, comme en 1995.
"Les esprits ont mûri.
"Les esprits ont mûri.
Les Français comprennent bien que d'abord ils doivent être égaux devant la retraite," a déclaré lundi le secrétaire général délégué de l'UMP sur France 2.
Le Premier ministre, François Fillon, a dit dimanche, sur Canal+, que la réforme était prête et qu'elle pourrait être mise en oeuvre "dans les prochains mois" si le président Nicolas Sarkozy donnait son feu vert en ce sens.
Elle consisterait à aligner les régimes spéciaux sur le régime des fonctionnaires.
Patrick Devedjian a fait valoir que "la demande d'égalité du corps social sur les questions des retraites est une demande forte".
En 1995, le gouvernement d'Alain Juppé avait été contraint de reculer sur ce dossier, sous la pression de la rue.
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Pour Olivier Besancenot, qui était interrogé lundi sur LCI, "bien sûr, c'est une déclaration de guerre de la part de Fillon, il le sait, d'ailleurs on l'attendait".
"Elle vient un petit peu plus vite que prévu car il y a des difficultés économiques qui se profilent en cascade pour le gouvernement", a ajouté le dirigeant d'extrême gauche.
Olivier Besancenot a souligné que face aux projets du gouvernement "à la rentrée sociale, il s'agit de répondre présent, dans la rue, dans les mobilisations".
Sans préjuger de la réaction des syndicats de salariés et des Français en général, l'ancien candidat à l'Elysée de la LCR a fait remarquer que "dès qu'on touche aux acquis sociaux arrachés par nos anciens ça peut très, très rapidement se transformer en bordel dans le pays".
"Le seul adversaire de taille qui se dresse face à la droite, face au Medef, c'est l'histoire sociale de ce pays", a-t-il ajouté.
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