11/09/2007

Gonflé !!!

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La comparution d'un des fils de Sarkozy reportée au 4 décembre
AFP
AFP - il y a 5 minutes

PARIS (AFP) - La comparution devant le tribunal correctionnel de Paris d'un des fils de Nicolas Sarkozy soupçonné d'un délit de fuite en scooter et de dégradation de bien a été reportée au 4 décembre, a ordonné mardi le tribunal.

Jean Sarkozy, un des fils du président de la République, était cité à comparaître mardi matin devant la 10e chambre du tribunal correctionnel à la suite d'un accrochage avec un automobiliste le 14 octobre 2005 à Paris.

Il s'agissait d'une audience de procédure réunissant devant un juge unique les avocats des deux parties en présence, avant la convocation d'un procès sur le fond.

Le fils de Nicolas Sarkozy est cité à comparaître pour délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère d'un bien appartenant à autrui.

Il lui est reproché d'avoir percuté en scooter l'arrière d'une voiture, le 14 octobre 2005 à Paris, et de ne pas s'être arrêté. Selon des informations de presse, l'automobiliste accidenté réclame environ 260 euros pour frais de réparation et 4.000 euros de dommages et intérêts.
Dans la foulée
Un fils Sarkozy visé par une procédure judiciaire
Reuters
Reuters - il y a 9 minutes

PARIS (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Paris a imposé mardi le versement d'une consignation de 850 euros avant le 12 novembre à un plaignant qui souhaite faire juger Jean Sarkozy, fils du président de la République.

Le jeune homme, cadet des deux enfants du premier mariage du chef de l'Etat, est accusé d'avoir pris la fuite après avoir endommagé une voiture avec son scooter en octobre 2005.

Cette audience de procédure, où sont d'habitude traitées les petites affaires, s'est tenue devant des dizaines de journalistes. Le plaignant, M'Hamed Bellouti, fils de militants de l'UMP, a médiatisé l'affaire en estimant que Jean Sarkozy bénéficiait depuis deux ans de protections.

Le tribunal examinera le dossier sur le fond le 4 décembre si le plaignant verse les 850 euros demandés. M'Hamed Bellouti réclame à jean Sarkozy 260,13 euros pour les réparations de sa voiture et 4.000 euros de dommages et intérêts.

Il explique que le commissariat du XVIe arrondissement n'a donné aucune suite à l'affaire, malgré ses démarches, et que trois courriers envoyés par son assureur à celui de Jean Sarkozy n'ont reçu aucune réponse. Son frère est allé durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy à son QG, où il a été reçu par une employée, sans davantage de suites.

"Ça fait donc depuis un an et demi, deux ans que je me bats pour que justice soit faite. Ce qui me surprend, c'est que la plainte n'est à ce jour pas retrouvée, M. Sarkozy n'a pas été convoqué au commissariat pour la confrontation", a expliqué aux journalistes M'Hamed Bellouti.

Me Christophe Launay, avocat du plaignant, a expliqué à la presse qu'il abandonnerait la procédure si son client était indemnisé à l'amiable d'ici décembre.

Si la procédure se poursuit, le fils du chef de l'Etat sera jugé pour "délit de fuite, défaut de maitrise, non-respect des distances de sécurité et dégradations", ce qui est passible d'amendes et de contraventions.

Jean Sarkozy avait déjà attiré l'attention des médias en début d'année, quand il est apparu que la police avait eu recours à une recherche d'empreintes génétiques pour retrouver son scooter, volé le 7 janvier. La gauche avait alors estimé qu'il faisait l'objet d'un traitement de faveur, la recherche d'ADN étant normalement réservée aux affaires importantes.

A l'audience, Jean Sarkozy, absent, était représenté par Me Thierry Herzog, avocat pénaliste réputé, qui a demandé à son contradicteur de verser au dossier l'acte de vente du véhicule. En effet, a-t-il remarqué, la date d'immatriculation portée sur la carte grise est le 18 octobre 2005, alors que l'accident s'est produit place de la Concorde le 14 octobre 2005.

Me Launay a répondu qu'il s'agissait d'une immatriculation définitive, et qu'elle était provisoire lors de l'accident. Il a fait remarquer qu'il n'avait jamais pu obtenir les coordonnées d'état civil et l'adresse de Jean Sarkozy. "Il me semble que son père s'appelle Nicolas", a dit Me Herzog, et il a versé au dossier photocopie de son passeport.

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