22/09/2007

Jusqu'à maintenant, soit plus de six jours après les faits, la direction de Libération n'a toujours rien déclaré. »

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La réponse du membre de la société des lecteurs brutalisé lors du Forum de Libération
Suite à l'interview de Max Armenet, organisateur du Forum de Libération à Grenoble, le membre de la société des lecteurs expulsé brutalement nous demande un droit de réponse, que nous publions bien volontiers.




Suite au Forum « Vive la politique » de Libération, qui s'est tenu à Grenoble du 14 au 16 septembre, nous avions interrogé Max Armenet, son organisateur, au sujet de certaines exclusions arbitraires que nous avait notamment rapporté un mariannaute. Un membre de la société des lecteurs avait ainsi été expulsé de façon brutale. L'organisateur nous expliquait l'incident comme suit :

« La personne en question a refusé d'ouvrir son sac pour le contrôle, arguant qu'il était membre de la société des lecteurs. Je peux comprendre sa réaction : c'est très désagréable de se plier à une fouille systématique. Mais il n'a pas voulu accepter les consignes de sécurité : la BAC lui a demandé de partir, il a refusé et ils l'ont reconduit vers la sortie. »

Le principal intéressé, Mikaël Garnier-Lavalley, co-secrétaire de la société des lecteurs de Libération, conteste cette version et nous livre la sienne :

« 1. Je n'avais pas de sac puisque mon sac était à l'intérieur de la MC2 [lieu où se tenaient les débats, ndlr], plus précisément derrière le stand dévolu à la promotion de Libération. Avant l'ouverture du Forum, nous avions pu y accéder.

2. Ma qualité de membre de la société des lecteurs n'a joué aucun rôle dans l'affaire, puisque les vigiles de l'entrée la connaissaient, s'étant fait sermonner une demi-heure plus tôt pour avoir interdit l'entrer à notre présidente et à un autre administrateur. M. Armenet le sait pertinemment, puisqu'il est venu lui-même essayer réparer ce premier incident. Par ailleurs j'étais inscrit et possédais des billets d'entrée. Les vigiles m'ont donc laissé passer.

3. La BAC ne m'a pas demandé de partir. Elle m'a attrapé une fois les portes d'entrée normalement franchies, me soulevant par le cou de manière très violente, me portant ainsi sur une dizaine de mètres pour me sortir.

4. La ville de Grenoble, par le biais du directeur de cabinet du maire, et les policiers se sont excusés de la méprise.

5. Jusqu'à maintenant, soit plus de six jours après les faits, la direction de Libération n'a toujours rien déclaré. »


Vendredi 21 Septembre 2007 - 12:32
Sylvain Lapoix

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