08/09/2007

Moi j'y crois trop pas a ton skourdi , fad ( du nov langue, et des fautes de français)

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GOUVERNEMENT
Banlieues : Amara lance un plan "anti-glandouille"
NOUVELOBS.COM | 08.09.2007 | 10:57
ILS ONT FAIT APPEL A UN TRADUCTEUR ? OU BIEN ?
La secrétaire d'Etat à la politique de la Ville a présenté un plan ciblé sur l'emploi des jeunes des cités sensibles.

Fadela Amara et Christine Boutin (AFP)

Fadela Amara et Christine Boutin (AFP)
La secrétaire d'Etat à la politique de la Ville Fadela Amara a fait vendredi 7 septembre une communication remarquée sur la préparation d'un plan gouvernemental pour les banlieues, qu'elle qualifie elle-même de plan "anti-glandouille", lors d'un conseil des ministres décentralisé à Strasbourg.
"Le Premier ministre (François Fillon) comme moi on a pensé qu'elle était absolument remarquable et que c'est la façon pour nous de faire de la politique, c'est-à-dire une façon directe, authentique, avec la volonté de réussir", a déclaré le président Nicolas Sarkozy à l'issue de la réunion. "C'était vraiment un des très bons moments de ce conseil."

Un blog sur internet

Ce plan, ciblé sur l'emploi des jeunes des cités sensibles, a déjà donné lieu à une concertation par l'intermédiaire d'un blog sur internet qui a permis de recueillir plus de 10.000 contributions, a indiqué l'ancien présidente et fondatrice de l'association "Ni Putes Ni Soumises".
Une nouvelle phase de la concertation commencera fin septembre avec la tenue de "rencontres territoriales pour la ville" associant tous les acteurs concernés. Cette phase doit durer jusqu'à fin novembre et aboutir à des positions sur trois thèmes : l'emploi, le désenclavement des cités et les questions d'éducation
C'est surtout la forme de la communication de Fadela Amara, l'un des membres du gouvernement venus de la gauche, qui a paru impressionner ses collègues et le chef de l'Etat.
"Il y a une mesure qui est résumée par un concept, c'est tout simplement tolérance zéro pour la glandouille", a-t-elle dit à l'issue du conseil à des journalistes. "Il faut absolument faire en sorte que dans les quartiers tous les jeunes de 16 à 25 aient une situation, c'est-à-dire qu'il ne faut pas qu'ils traînent et s'emmerdent dans les cités en bas des cages d'escalier, avec toutes les conséquences que ça a."
"Fadela a traduit avec beaucoup de simplicité mais avec un langage très clair, direct, ses convictions, ses espoirs, ses attentes par rapport aux banlieues", a pour sa part déclaré le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, lors du compte rendu du conseil.

"Très cash"

Il a donné plusieurs exemples du discours "très franc" de la secrétaire d'Etat : "Elle a dit : 'Je vous le dis très cash, maintenant il faut agir. Il est hors de question qu'on continue à se la raconter sur la question des banlieues."
Elle a évoqué les problèmes de violence et d'économie parallèle, les dégradations dans les immeubles et a cité le cas d'un carreau cassé que l'office HLM n'avait toujours pas remplacé au bout d'un mois.
Selon Laurent Wauquiez, Nicolas Sarkozy s'est tourné vers le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant pour lui dire : "Voilà exactement ce que je ne veux pas. Les fonctionnaires doivent comprendre qu'il y a des impulsions qui sont données par les politiques et qu'il faut que ça avance", a dit le chef de l'Etat.
Fadela Amara a également plaidé pour un désenclavement des cités et souligné que la situation des banlieues concernaient tous les ministres. "C'est une cause nationale", a-t-elle souligné.
"Le président de la République a demandé à l'ensemble de ses ministres qu'ils fassent des déplacements de terrain avec Fadela Amara sur toute cette période (...) Lui-même le fera", a souligné Laurent Wauquiez
"Le but de l'action qu'on va mener sur les banlieues à travers Fadela Amara, c'est de cibler sur la question de l'emploi des jeunes, qui est la question centrale.
"On veut une" action qui ait comme priorité l'emploi des jeunes. Si on veut travailler sur le problème de l'emploi des jeunes sans poser le" problème du désenclavement et le problème de la réussite scolaire, je ne vois pas trop où on va", a ajouté le porte-parole.
Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a promis de lancer un "plan Marshall" pour la formation et l'emploi de 250.000 jeunes de banlieue. (Reuters)

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