25/09/2007

Quel pays d'Europe peut s'enorgueillir de soigner le mieux les sans-papiers présents sur son territoire ?

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Quel pays d'Europe peut s'enorgueillir de soigner le mieux les sans-papiers
présents sur son territoire ? Sûrement pas la France,
à en croire l'enquête réalisée dans cinq pays, en 2005 et 2006, par
l'organisation humanitaire Médecins du monde (MDM), et dont les résultats sont
sur le point d'être rendus publics.

Ce rapport, que L'Express s'est
procuré, sera distribué le 27 septembre lors de la réunion, au Portugal, des
ministres de la Santé de l'Union européenne. L'objectif de MDM était notamment
d'évaluer le pourcentage de personnes en situation irrégulière ayant accès, dans
les pays concernés, à une couverture santé.

La France pose deux
conditions à la gratuité

L'Italie arrive en
tête, avec 55,2 %.

Suivent l'Espagne (38,2 %), la
Belgique (13,9 %),

la France (7,2 %) et enfin la
Grèce, où la proportion est proche de zéro.


L'ensemble affiche une moyenne peu
glorieuse : un quart seulement des sans-papiers bénéficient de soins !


La palme accordée à l'Italie peut surprendre, alors que les médias
diffusent à profusion des images de carabiniers cueillant les clandestins à la
sortie du bateau. Il n'empêche : dans ce pays, les soins sont dispensés
gratuitement dans les hôpitaux pour toutes les personnes en situation
irrégulière.

Un système proche de l'Aide médicale d'Etat (AME) à la
française, à cette différence près que l'Hexagone pose deux conditions à la
gratuité : prouver trois mois de résidence sur le territoire
et justifier d'un domicile.

A y regarder de plus près, la France se distingue surtout par un décalage flagrant
entre la théorie et la réalité.

Si l'on applique les textes
à la lettre, 9 clandestins sur 10 présents sur le sol français devraient pouvoir
bénéficier d'une couverture santé. Dans les faits, moins de
1 sur 10 ont accès aux soins
. L'obligation de donner une adresse
constitue, selon MDM, le principal obstacle pour ces personnes, qui sont souvent
sans domicile fixe. "



LA republik Torapamavoayenne demande :
-Alors quel sera le choix du pays des Droits de l'Homme ?

-Quels seront les prerogatives en matiere de santé ?

-Que choisirions nous ?

-Et que va choisir le gouvernement en notre nom ?


L'application des textes ne vaut elle pas mieux dans de nombreux cas que de nouvelles pseudo reformes qui elles comme les autres ne seront pas souvent appliquées ?

Source / fontaine je ne boirais pas de ton eau :

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