27/10/2007

Ces affairistes qui nous dirigent...

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Le directeur de cabinet de la ministre de l'Economie s'est acquitté d'un redressement pour un montant de 660.000 euros, du temps où il était président de Nexity.
Stéphane Richard, directeur de cabinet de la ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, s'est acquitté, le 12 octobre dernier d'un redressement fiscal d'un montant de 660.000 euros, affirme l'hebdomadaire Marianne dans son édition datée du samedi 27 octobre.Redressement fiscal pour le directeur de cabinet de Christine Lagarde
NOUVELOBS.COM | 27.10.2007 | 09:02

..Selon l'hebdomadaire, le redressement fiscal comprend "un arriéré d'impôt au titre de l'année 2002, les majorations usuelles ainsi qu'une pénalité de 'mauvaise foi' d'un montant de 5%".
Contacté vendredi par l'AFP, l'intéressé a confirmé ce chiffre. Il a précisé qu'il avait fait l'objet d'un contrôle fiscal sur l'ensemble de ses revenus "pour les années 2000, 2001, 2002, 2003".
Ce contrôle fait suite à une enquête de la direction générale des impôts (DGI) dans le cadre d'acquisitions par emprunts (ou LBO) opérés par Stéphane Richard et plusieurs autres dirigeants du groupe immobilier Nexity.
Stéphane Richard était président de Nexity à l'époque des faits.

Un "compromis" peu avant la nomination

Selon le magazine, la DGI aurait découvert que Stéphane Richard ainsi qu' un autre dirigeant de Nexity auraient placé "dans des plans d'épargne en actions (PEA), bénéficiant d'une fiscalité très allégée, près de 900.000 euros qui auraient dû être, selon elle, assimilés à des revenus, assujettis à une fiscalité beaucoup plus lourde".
Sept autres dirigeants de Nexity sont visés par l'enquête de la DGI, poursuit Marianne qui évoque également des "négociations" entre Stéphane Richard et l'administration fiscale au terme desquelles un "compromis" aurait été trouvé le 15 mai 2007, soit quelques jours avant la nomination de ce dernier à Bercy intervenue le 22 mai.

Conflit d'intérêt ?

L'hebdomadaire évoque un éventuel "conflit d'intérêt" compte tenu des fonctions qu'occupe Stéphane Richard, au ministère de l'Economie et des Finances.
Interrogé sur ce sujet, le directeur de cabinet a déclaré à l'AFP : "par chance, le problème a été réglé le 15 mai, à un moment où personne, à commencer par moi, ne pouvait imaginer que j'irai à Bercy".
Il a assuré par ailleurs n'avoir "bénéficié d'aucun traitement de faveur", et a indiqué que deux autres dirigeants de Nexity avaient trouvé après lui "un accord similaire" au sien avec le fisc. (avec AFP)



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