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AFP - il y a 34 minutes
Le haut responsable, Houmaid ben Dimas, a annoncé la prochaine "expulsion de 4.000 travailleurs qui ont fait la grève et commis des actes de vandalisme (...). Les organismes compétents ont été contactés pour mettre en application les mesures nécessaires", a-t-il dit selon le journal Emarat Al Youm.
"Les ouvriers ne veulent pas travailler et nous n'allons pas les y obliger", a-t-il ajouté.
Les autorités des Emirats arabes unis avaient décidé de prendre des sanctions sévères après la grève de milliers d'ouvriers étrangers ce week-end à Dubaï. Le droit de grève y reste interdit et le mouvement s'est accompagné de violences, rarissimes dans le pays.
Plusieurs centaines de milliers d'ouvriers du bâtiment, originaires principalement d'Inde, du Pakistan et du Bangladesh, travaillent sur les chantiers de construction dans les Emirats, notamment à Dubaï, où est en construction la plus haute tour du monde, Burj Dubai.
M. Ben Dimas avait déclaré lundi que "les grévistes avaient franchi une ligne rouge, ce que nous ne pouvons pas tolérer".
Samedi, plus de 4.000 ouvriers du bâtiment avaient bloqué la principale artère menant à la zone de libre-échange de Jebel Ali (sud-ouest de Dubaï), avant de jeter des pierres contre des voitures, dont 18 au moins ont été sérieusement endommagées.
Des milliers d'ouvriers d'autres entreprises se sont ensuite joints aux grévistes.
Les forces anti-émeutes sont intervenues au canon à eau pour disperser les manifestants qui s'en sont pris à des voitures des forces de l'ordre.
Un hélicoptère a survolé la zone pour filmer la scène et identifier les meneurs.
Dimanche, le mouvement de grève s'était étendu à trois autres zones de Dubaï mais la police avait pu maîtriser la situation et renvoyer les grévistes dans leurs logements.
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