PARIS (AFP) - Raymond Soubie, le conseiller social du président Sarkozy, a déclaré lundi ne "pas croire à un conflit qui s'éternise" autour de la réforme des régimes spéciaux de retraite, affirmant que les Français ne "comprendraient pas le statu quo", dans une interview aux Echos.AFP - il y a 6 minutes
Spineta n'est pas au courant qu'il y avait des négociations???il raconte n'importe quoi!!
"Oui, j'ai été surpris par la grève", a reconnu M. Spinetta sur RTL, rappelant que personnel et direction avaient pourtant "jusqu'en décembre pour négocier". "Dès mardi nous assurerons 90% des vols", a-t-il promis, en espérant avoir "le moins possible" de vols à annuler.
"J'ai essayé dès le vendredi soir de nouer un contact avec eux pendant le week-end, ça a été impossible", a fait valoir le PDG, estimant que le "dialogue social" au sein de la compagnie avait pourtant été "facilité" depuis 10 ans, et la politique de croissance des salaires, permanente.
"On dit : mettons nous autour de la table sans exclusive, sans préalable, définissons les têtes de chapitres de la négociation", a-t-il invité. "J'espère qu'on se mettra autour de la table le plus vite possible", a-t-il souhaité.
"Ce sur quoi nous buttons, -et j'ai écrit à toutes les hôtesses tous les stewards-, c'est que certains nous demandent, avant même que les négociations aient démarré, qu'on mette une enveloppe financière sur la table. Ça, nous nous y refusons. Ce n'est pas du dialogue social, c'est un ultimatum, une rédition de la part de la direction, et donc c'est non", a-t-il fait valoir.
Jean-Cyril Spinetta a également reconnu, sans faire plus de commentaire, que son salaire avait été multiplié par 4 depuis 2003.
La grève lancée par la quasi-totalité des syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France ira jusqu'au terme du préavis, lundi à minuit, a annoncé dimanche l'intersyndicale.
Au quatrième jour du mouvement, le conflit a provoqué de nouveau annulations et retards sur les vols de la compagnie aérienne, qui prévoyait de réaliser lundi 70% de son programme initial. La grève ne sera pas reconduite lundi soir, l'intersyndicale comptant proposer à la direction une reprise des négociations "dès mardi", a précisé Thierry Haas de la CFTC. AP
lat/ma
Dans la foulée:
Retraites: le conseiller social de Sarkozy ne "croit pas" à un conflit long
AFP
PARIS (AFP) - Raymond Soubie, le conseiller social du président Sarkozy, a déclaré lundi ne "pas croire à un conflit qui s'éternise" autour de la réforme des régimes spéciaux de retraite, affirmant que les Français ne "comprendraient pas le statu quo", dans une interview aux Echos.
Interrogé sur la formation d'une éventuelle coalition entre les cheminots protestant contre la réforme des régimes spéciaux de retraite et les fonctionnaires en grève pour leurs salaires, souhaitée par certains syndicats, M. Soubie a déclaré que ce serait "le statu quo que les Français ne comprendraient pas".
"Dans la fonction publique, le mouvement annoncé le 20 novembre sera de 24 heures. Dans le cas des régimes spéciaux, il y aura sans doute d'autres jours de grève, ce qui montre bien que cette réforme n'est pas une promenade de santé. Mais je ne crois pas à un conflit qui s'éternise", a estimé le conseiller social de M. Sarkozy.
Pour justifier la réforme des régimes spéciaux, M. Soubie a rappelé que c'était "un engagement de campagne du président" et "une question d'équité".En voila une justification..un peu léger le contenu, d'ailleurs l'equité c'est Moins de travail pour tous, pas le nivèlement par le bas
Selon lui, "il n'était pas possible d'aborder +le rendez-vous retraites 2008+, prévu par la loi de 2003 pour le régime général et la fonction publique, sans que les régimes spéciaux aient été au préalable harmonisés avec cette dernière".
Questionné sur un report en 2014 du passage aux 40 années de cotisation des salariés concernés, demandé par la CFDT, M. Soubie a martelé que certains sujets n'étaient "pas négociables", comme "l'allongement de la durée de cotisation à 40 ans en 2012".
Parmi les autres sujets non discutables, il a évoqué "l'indexation des pensions sur les prix, l'existence d'une décote et d'une surcote" (baisse ou augmentation du montant de la pension en cas d'année manquante ou supplémentaire de cotisation).
M. Soubie a toutefois assuré qu'il y avait "bien d'autres choses à négocier dans les entreprises avec la CFDT et d'autres organisations", citant "la pénibilité, les secondes parties de carrière, l'intégration des primes dans un régime de retraite complémentaire, la possibilité de racheter des années d'études".
M. Soubie a enfin salué la "position responsable" adoptée par la CGT le 18 octobre "en appelant à une grève limitée de 24 heures". "C'est une grande confédération, qui ne veut pas appararaître comme défendant les seuls intérêts catégoriels des agents des entreprises publiques", a-t-il estimé.
Le BA ba de la négociation: diviser,bravo Soubie,quelle maitrise !!
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