Le collectif est né après trop de déboires, trop de malentendus, trop de promesses et trop d'abandons. Nous avons décidés de prendre notre destin en main.
Aujourd'hui, notre combat est au service des copains, ceux qui n’ont rien obtenus, ceux qui n’ont pas tenus, qu'importe la raison; ceux qui sont dans la rue...Un journaliste a bien voulu composer le fameux 115. Numéro occupé, occupé, occupé et quand, enfin quelqu’un décroche, à sa grande surprise il a du répondre à une foule de questions.
Nom, prénom, date et lieu de naissance et bien sûr “le profil” c’est-à-dire, nationalité, alcoolique, drogué, … Et hop, une fois tout ça fait il s’entend dire “il n’y a pas de place”.Strasbourg n’a pas la possibilité de répondre à la demande. Depuis janvier dernier la situation s’est même empirée. En effet, le PARSA, a absorbé la majeure partie des places, notamment avec les horaires élargis… Nous estimons le nombre de places d’urgence disponibles à 70 environ alors qu'il en faudrait trois fois plus. Déjà, en janvier nous demandions la création de nouvelles structures et rien n’a été fait.Nous sommes heureux d’avoir insisté pour connaître le bilan de l’ancienne équipe de la DDASS, sa lecture est édifiante.
Finalement sur les 4 millions d’euros promis par Borloo, l’Alsace en a obtenu la moitié. Que dire de l’utilisation de cet argent; il a servi en partie a terminer des projets en chantier depuis longtemps, a payer très cher des hôtels miteux, du camping…En partie, alors ou est ce qui reste ? Quels projets ?L'argent ne manque pas c'est pourquoi nous n'en demandons pas. Nous attendons de voir la volonté politique en action, il existe des solutions immédiates, Christine Boutin préconise (enfin) la réquisition. De nombreux logements vacants chez les bailleurs sociaux nous attendent et pas mal de bâtiments publics...
Ce serait dommage de nous obliger à faire nous-même.Si nous ne réagissons pas très vite des gens, des femmes et des enfants vont se retrouver dans des situations insupportables.Le Collectif en appelle à toutes les forces citoyennes, bénévoles, militantes, soyez avec nous, offrez-nous votre vigilance.
Si vous rencontrez une personne sans-abri téléphonez au 115 si ce numéro ne répond pas ou si aucune solution n’est proposée, prévenez-nous : 06 33 29 06 42.
source:http://sdfalsace.blogspirit.com/
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