02/11/2007

Action à Bobigny

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Depuis 12h45 aujourd'hui, vendredi 2 novembre, une soixantaine de personnes, notamment des membres du collectif des sans papiers de Montreuil, occupent la préfecture de Bobigny pour exiger la libération immédiate de Kébé Talibé. L'action est en cours, les soutiens sont les bienvenus.Occupation préfecture de Bobigny, Non aux expulsions.
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Non aux expulsions !

À Paris comme à Bordeaux,

mobilisons-nous pour libérer Kébé.

C'était mercredi 31 octobre, vers 11h00 du matin. Il était venu voir sa famille à Bordeaux, il s'apprêtait à rentrer. Dans la gare, billet en poche, il regardait sur quel quai prendre le train qui le ramènerait en région parisienne, où il vit. Et là, tout a basculé : « Monsieur, vos papiers… ». L'habituelle chaîne de procédures qui voit des milliers de gens arrachés à leurs vies, à leurs familles, à leurs solidarités, à leurs revenus, à leurs maisons s'est mise en route. Arrestation, garde-à-vue, centre de rétention… Mais là, nous avons décidé que le silence organisé, honteux, complice ou indifférent qui accompagne cette terreur quotidienne n'aura pas lieu.

Tous nous le connaissons. Kébé est membre du collectif pour les droits des sans-papiers de Montreuil et impliqué publiquement dans toutes ses luttes. Il participe activement à l'organisation des démarches collectives de régularisation auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Le collectif de Montreuil a organisé en septembre un dépôt collectif de demandes de titres de séjour dont il fait partie. Les dossiers sont en cours d'instruction. Deux fois la préfecture a renvoyé le dossier de Kébé pour des motifs arbitraires comme cela se passe quotidiennement dans les préfectures. Aussi, le préfet de Bordeaux n'a rencontré aucune difficulté pour lui notifier un arrêté de reconduite à la frontière (APRF) et le placer en rétention.

À Bordeaux, comme à Paris de nombreux individus et collectifs se mobilisent. À Bordeaux, un premier rassemblement a eu lieu lors de son passage devant le juge. À Paris, cet après-midi un rassemblement se tient devant le ministère de l'intérieur. Nous avons décidé d'être partout où nous pourrons arracher la libération de Kébé. Cette histoire n'est pas isolée, tous les jours des sans-papiers sont raflés et expulsés. Dans le centre de rétention où se trouve Kébé, les détenus s'organisent et une personne est en grève de la faim.

Se battre pour Kébé, c'est se battre pour tous

Liberté de Circulation

Fermeture des centres de rétention

Régularisation de tous les sans-papiers

le vendredi 2 novembre 2007 à 15h43



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