09/11/2007

Le point des blocages

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Les facs bloquées: ville par ville
Par La rédaction du Post , le 06/11/2007

Le mouvement des étudiants, qui ont mis leur fac en grève dans de nombreuses villes pour protester contre la loi Pécresse instaurant l'autonomie des universités, s'est amplifié aujourd'hui. Le point.
Selon l'AFP, 13 sites étaient bloqués, à des degrés divers correspondant aussi à la géographie des campus: Rouen (psycho-socio et lettres), Aix-Marseille I (lettres et sciences humaines), Toulouse II-le Mirail et Rennes II, Tours (lettres et sciences humaines), Caen, Nantes (Lettres et sciences humaines), Perpignan, Lille I, Lille III, Pau, Lyon II et Paris X-Nanterre.

Plus d'un millier d'étudiants de l'université Toulouse-Le Mirail sont réunis en assemblée générale, le 06 novembre 2007. Des étudiants ont bloqué dans la matinée l'entrée des bâtiments de la faculté pour protester notamment contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.|AFP/ERIC CABANIS
Plus d'un millier d'étudiants de l'université Toulouse-Le Mirail sont réunis en assemblée générale, le 06 novembre 2007. Des étudiants ont bloqué dans la matinée l'entrée des bâtiments de la faculté pour protester notamment contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.
AFP/ERIC CABANIS

A Aix-Marseille
Les étudiants de l'UFR de lettres et sciences humaines de l'université Aix-Marseille I ont voté le blocage des locaux mercredi lors d'une AG qui a réuni 900 personnes, selon les syndicats. Le blocage doit "durer au moins jusqu'à la prochaine assemblée générale, qui a eu lieu ce midi.

A Caen
Le blocage de la faculté des Sciences, a été voté en assemblée générale dans la matinée de jeudi, et une manifestation en ville l'après-midi qui rassemblait 480 personnes, selon la police, 600 selon les étudiants.Le bâtiment des lettres de l'université de Caen est bloqué depuis mardi soir.

A Grenoble, barrages filtrants
500 étudiants de l'université de Grenoble/Saint-Martin d'Hères (Isère), réunis en assemblée générale jeudi après-midi, ont voté la grève immédiate pour protester contre la loi Pécresse. Cette grève sera assortie de la mise en place de barrages filtrants devant les bâtiments. Blocage total de la fac les 14, 20 et 29 novembre.

A Lille
Des étudiants de l'université Lille I (Sciences et technologies) ont rejoint mercredi ceux de Lille III (Lettres et sciences humaines) : ils ont voté le blocage. Mardi, à Lille III, l'AG - 1200 personnes - avait décidé, à une courte majorité, de démarrer tout de suite le blocage prévu jeudi. Les étudiants de l'université de Lille III, qui compte quelque 20.000 étudiants, ont également décidé de manifester jeudi.

A Lyon
500 étudiants réunis en AG à Bron ont voté le blocage de la fac à partir de lundi. Prochaine AG lundi à 13h.

A Montpellier
Les étudiants de la faculté de sciences et techniques ont voté le blocage du site à partir d'aujourd'hui.

A Nantes
Plus de 600 étudiants opposés à la loi Pécresse ont voté mercredi matin à la majorité au cours d'une assemblée générale le blocus de l'UFR de Lettres et Sciences humaines de l'université de Nantes. Le climat était houleux, notamment contre les journalistes. Mercredi soir, les bâtiments des facultés de Lettres et Sciences humaines ont été évacués par la police vers 21 heures. 200 étudiants voulaient dormir sur place pour continuer le blocus.

A Pau
2000 étudiants réunis en AG ont voté la grève et le blocage de la fac jusqu'à lundi, date de la prochaine AG.

A Paris
- Nanterre Le blocage et l'occupation jusqu'à lundi de la faculté Paris X-Nanterre ont été votés jeudi après-midi à une large majorité lors d'une assemblée générale qui a réuni plus de 800 étudiants. Des étudiants se sont heurtés à la police alors qu'ils voulaient entrer dans la Sorbonne. Un millier d'entre eux ont défilé dans la capitale aujourd'hui contre la loi Pécresse.
- Tolbiac. 1400 étudiants de Paris I réunis en AG, ont voté mercredi, le blocage et l'occupation du site de Tolbiac (XIIIe) jusqu'à la prochaine AG qui doit avoir lieu vendredi, a annoncé l'Unef. Les étudiants comptaient passer la nuit de mercredi à jeudi dans les locaux mais après 22 heures, 75 étudiants ont été évacués par la police. Le centre Tolbiac restera fermé pour une durée encore inconnue.
- A Vincennes (Paris VIII), la fac est bloquée.

A Perpignan
Une assemblée générale réunissant plus de mille étudiants à Perpignan a décidé mercredi à une large majorité la poursuite du "mouvement", commencé assez discrètement il y a une semaine. Précision : les cours et travaux pratiques sont suspendus, mais les activités recherche et administratif restent ouverts, comme le campus a précisé le président. Grévistes et non-grévistes ont chacun un amphi.

A Rennes
Ils sont contre la loi Pécresse et ils sont allés le dire dans la rue. Ils étaient nombreux ce jeudi (entre 1.500 et 3.000). En pointe contre le CPE Contrat première embauche, les étudiants de Rennes le sont de nouveau : Rennes 2 (lettres et sciences humaines) a reconduit mercredi après-midi le blocage voté mardi. Mercredi, ils avaient décidé de rejoindre ceux de Rennes 1 (droit et sciences) pour une manifestation jeudi à 14H30 dans le centre-ville. L'assemblée avait également voté le principe de l'accueil d'une coordination nationale étudiante ce week-end sur le campus de Rennes 2.

A Rouen
A Rouen (Seine-Maritime), la faculté de lettres, de psychologie et de sociologie est toujours bloquée depuis le 30 octobre. La poursuite de la grève a été décidée lundi lors d'une assemblée générale à laquelle ont participé 2.000 étudiants.

A Tours, blocage filtrants
Des étudiants bloquent depuis mardi matin l'entrée des bâtiments de la faculté de lettres de Tours, les Tanneurs, ainsi que les annexes de TD. La fac a été fermée. Mais selon le site de l'université, les cours d'agrèg peuvent se tenir, et la BU n'est pas fermée. Sur Le Post, mercredi, le témoignage de Juline, 18 ans, militante aux Tanneurs, provoquait la réaction indignée de Callyne, étudiante en L3 dans la même fac. Mercredi après-midi, 400 étudiants ont manifesté en ville.

A Toulouse
Il y avait 1.500 étudiants ce matin à l'AG qui a voté la reconduite de la grève jusqu'au 13 novembre. Ils étaient 1.000 à défiler dans les rues de la ville rose. A Toulouse, le blocage de la faculté de Toulouse II Le Mirail s'est poursuivi mercredi après le vote vote mardi, au cours d'une assemblée générale houleuse. Le président de cette faculté, Daniel Filâtre, a indiqué qu'il pourrait décider une fermeture administrative provisoire.

A voir : la carte interactive du mouvement par 20minutes.fr
Par La rédaction du Post , le 06/11/2007

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