PARIS (AFP) - Plus d'un salarié sur deux (55%) juge que les conditions de travail ont tendance à se dégrader, le BTP arrivant en tête en matière de pénibilité, selon un sondage BVA pour l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics, rendu public mercredi.55% des salariés jugent que les conditions de travail se dégradent
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AFP - il y a 57 minutes
Les conditions de travail sont restées "identiques" depuis quelques années pour 23% des salariés interrogés. 2% ne se sont pas prononcés.
Les secteurs où le travail est considéré comme le plus pénible sont le BTP (pour 70%), l'hôtellerie-restauration (55%), l'agriculture (31%) et l'industrie (26%).
Par catégorie socio-professionnelle, les conditions de travail évoluent négativement pour 52% des cadres, pour 60% des professions intermédiaires, 57% des employés et 51% des ouvriers.
Elles s'améliorent pour 26% des cadres et 24% des ouvriers.
S'agissant du vécu de leur propre situation de travail, 52% des salariés interrogés disent avoir d'importantes responsabilités, 45% considèrent qu'ils disposent d'un temps de travail extrêmement limité pour effectuer les tâches qui leur sont imparties et 40% jugent que celles-ci sont répétitives.
23% estiment être exposés à des risques d'accidents, et 21% que leurs heures de travail sont mal réparties (coupures, travail de nuit etc.).
La prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles est une préoccupation importante au sein de leur entreprise, selon 76% des salariés.
De manière générale, les personnes interrogées estiment que les éléments "qui rendent un métier particulièrement pénible à exercer" sont avant tout d'ordre physique. Ainsi, sont cités par ordre d'importance les risques d'accidents et d'exposition à des produits dangereux (pour 53% des personnes interrogées), le fait d'avoir à fournir des efforts physiques prolongés (43%), et celui de travailler dans un espace inconfortable (38%).
Sont aussi fréquemment identifiés comme facteurs de stress la répétitivité des tâches à effectuer (37%), la mauvaise répartition des heures de travail (33%), l'incertitude sur les horaires et le planning (29%), le fait de disposer d'un temps de travail extrêmement limité (26%), et enfin les responsabilités importantes (12%).
Cette enquête a été réalisée entre les 21 et 29 septembre par téléphone auprès d'un échantillon de 896 salariés des secteurs privé et public, extrait d'un échantillon national représentatif de la population française (méthode des quotas).
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