03/11/2007

Mal logés: échec de la réunion au ministère du Logement, réinstallation rue de la Banque

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Quelques dizaines de personnes se sont à nouveau installées dans la nuit de vendredi à samedi rue de la Banque à Paris où des associations notamment le Droit au logement (Dal) organisent depuis un mois un campement pour demander l'amélioration des conditions de logement.PARIS (AFP) - Quelques dizaines de personnes se sont à nouveau installées dans la nuit de vendredi à samedi rue de la Banque à Paris où des associations notamment le Droit au logement (Dal) organisent depuis un mois un campement pour demander l'amélioration des conditions de logement.

Ces personnes, essentiellement des femmes d'origine africaine, se sont installées sur des bâches dépliées sur le trottoir devant un immeuble, lui-même occupé par le Dal et plusieurs autres organisations affirmant défendre le "droit au logement".


Au nombre d'une quarantaine à 23h00 locales, le groupe s'est progressivement accru d'une vingtaine d'autres personnes, s'abritant elles sous des couvertures de survie.
Les forces de l'ordre présentes ne sont pas intervenues.

Une délégation du DAL avait été reçue vendredi après-midi pendant plus de deux heures au ministère du Logement.

Cette rencontre, selon le Dal, n'a débouché sur rien de concret en vue du relogement des familles qui campent depuis le 3 octobre rue de la Banque (IIe) dans le centre de la capitale.

Le porte-parole du Dal, Jean-Baptiste Eyraud, avait affirmé à la presse à l'issue de l'entretien que ses interlocuteurs n'avaient pas voulu recevoir la liste des 320 familles que son association entend reloger.

Le ministère, dans un communiqué diffusé vendredi dans la soirée, a pour sa part affirmé que "M. Eyraud n'a pas remis de liste (...) mais a accepté le principe d'en remettre une globale avec une typologie des diverses situations de familles".

Les forces de l'ordre sont déjà intervenues au moins à quatre reprises pour déloger les "campeurs" qui sont, jusqu'à présent, à chaque fois revenus quelques heures plus tard.




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