AP
AP - il y a 43 minutes
Le syndicat GDL est engagé dans une lutte acharnée avec la Deutsche Bahn pour arracher des augmentations de salaires. Mais le mois dernier, un tribunal saisi par l'entreprise avait restreint le droit de grève des conducteurs de train en leur interdisant d'affecter le trafic des trains régionaux et de banlieue par des grèves-surprises.
Le syndicat a réagi en disant que cette interdiction l'empêchait d'exercer une pression économique suffisante sur la Deutsche Bahn et a fait appel devant un tribunal des prud'hommes de Chemnitz, à l'est de l'Allemagne. Le président de GDL, Manfred Schell a salué la décision de vendredi comme une "grande victoire".
A la Deutsche Bahn, la directrice du personnel, Margret Suckale, a indiqué que l'entreprise envisageait de faire appel devant la plus haute juridiction allemande.
Pour justifier sa décision, le juge Werner Leschinger a expliqué que le droit de grève, inscrit dans la Constitution, ne pouvait pas être restreint et que l'extension des grèves n'était pas disproportionnée.
Le syndicat tente d'obtenir une augmentation de salaires pouvant aller jusqu'à 31% pour ses membres, ainsi qu'une diminution du nombre d'heures travaillées par semaine à 40 heures, au lieu de 41 actuellement. Il a refusé la hausse de 4,5% accordée par la Deutsche Bahn en juillet aux syndicats Transnet et GDBA. La Deutsche Bahn transporte environ cinq millions de passagers chaque jour.
Vendredi 12 octobre, environ 1.500 conducteurs de train avaient cessé le travail pour réclamer des hausses de salaire, entraînant de nombreuses perturbations. Plus de 1.700 trains régionaux, soit environ 50% du trafic, avaient été supprimés, selon la Deutsche Bahn. Quant au chef de l'organisation syndicale, Manfred Schell, il avait parlé de "succès total", affirmant que 85% des trains de banlieue avaient été supprimés. AP
ca/v514
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire