20/12/2007

¬ Le syndicalisme n’est ni un crime ni un délit

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Deux militants de Sud étudiant Perpignan ont été interpellés à leur domicile dès 7 heures, ce matin. Depuis, ils sont en garde à vue au commissariat de Perpignan. Les accusations portées contre eux sont infondées puisqu’il s’agirait de « vol, dégradation et menaces de mort ». D’après l’avocat des inculpés, ce seraient des enseignant-e-s qui auraient porté plainte directement, pour autant il est probable que les autorités de l’université ne soient pas totalement étrangères à ces accusations.

Ces arrestations révèlent une nouvelle fois la volonté de criminaliser les mouvements sociaux : s’il n’y a aucune preuves pour appuyer ces accusations, les forces de polices ont bien la preuve que les militant-e-s de Sud étudiant luttent depuis longtemps pour une université publique, gratuite et ouverte à tou-te-s.

Nous n’admettons pas que les autorités réservent un traitement de criminels aux syndicalistes.
Ces deux arrestations s’inscrivent dans un contexte global de criminalisation des mouvements sociaux. Le gouvernement, en réformant le droit de grève, cherche déjà à faire passer les cheminots pour des « preneurs d’otages ». Dans les universités, les administrations suivent docilement leur ministre en traitant les grévistes de « terroristes » ou « Khmers rouges ».
Plusieurs grévistes ont déjà été arrêtés dans d’autres villes, dont de nombreux syndicalistes, en particulier de Sud étudiant : à Lyon, Paris, Rennes, Montpellier, etc.

Nous demandons que les deux militants de Sud étudiant arrêtés à Perpignan soient immédiatement libérés. Nous revendiquons la fin des poursuites et l’amnistie de tou-te-s les inculpés politiques des mouvements sociaux.

Communiqué SUD-Etudiant19 décembre 2007

Source/auteur : http://www.sud-etudiant.org/
vu sur:http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=12922




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