L’emballement du marché du logement montre l’incapacité d’une économie non régulée à assurer la solidarité au sein de notre société. Aux difficultés structurelles (caution, garanties) et conjoncturelles (décalage entre l’offre et la demande) s‘ajoute l’inadéquation des outils juridiques existants pour juguler la hausse des loyers.
L’Indice de Révision des Loyers atteint aujourd’hui 3,19%. La loi de 1989 qui devait permettre de contenir l’évolution des loyers en la conditionnant à une comparaison des pratiques locales s’est pervertie en devenant inflationniste, ne prenant en compte que les derniers loyers pratiqués. Paradoxalement, aucun texte ne gère la fixation du loyer d’un logement à la relocation après le départ de son précédent locataire.
Les loyers atteignent alors des niveaux exorbitants, obligeant certaines familles à consacrer plus de 40% de leur budget à leur logement dans un contexte où le nombre de logements disponibles à la location a baissé de plusieurs dizaines de milliers depuis 1995. Selon l’Observatoire des Loyers de l’Agglomération Parisienne, la hausse des loyers dans la capitale a été de plus de 25% entre 2001 à 2006.Pour mettre fin à cette inflation sauvage, le contrôle des loyers doit être instauré pour le logement privé.
Le site de la Confédération Générale du Logement : www.lacgl.fr
magauche.net
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