22/12/2007

Un portrait géant d'Ingrid Betancourt dévoilé au jardin du Luxembourg

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PARIS (AFP) - Un nouveau portrait d'Ingrid Bétancourt, otage depuis de la guérilla colombienne, tiré d'une vidéo récente où elle apparaît très amaigrie et épuisée, a été dévoilé vendredi devant l'entrée principale du Jardin du Luxembourg près du Sénat.

Le sénateur Gérard Cornu (UMP), vice-président du groupe interparlementaire France-Amérique du Sud, et de la sénatrice Claire-Lise Campion (PS), initiatrice du groupe interparlementaire de soutien à Ingrid Betancourt, étaient présents. La veille, un écran géant de 40 m2 qui diffusera en continu le spot de soutien à l'otage.


Mélanie et Lorenzo Delloye, la fille et le fils d'Ingrid Bérancourt, devaient participer ce samedi à un rassemblement prévu entre 12H00 et 1800 à l'appel du Comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB) devant le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le comité demande aux "citoyens de venir déposer des bougies pour réaliser un parterre de flammes de l'espoir".
Mélanie Delloye a demandé vendredi à Paris au président colombien Alvaro Uribe d'envoyer un message "de paix" pour Noël aux otages de la guérilla des Farc. Cet appel intervient au moment où les Farc, en rébellion contre les autorités colombiennes depuis 1964, ont annoncé la libération imminente de trois otages, dont l'ex-collaboratrice d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas, et de son enfant de trois ans. Clara Rojas avait été enlevée le 23 février 2002 par la guérilla marxiste des Farc en même temps qu'Ingrid Betancourt, alors candidate écologiste à la présidentielle.

"Noël approche. En tant que président de tous les Colombiens, il devrait envoyer un message aux otages qui sont là-bas au fond de la jungle. Il devrait leur dire que l'année 2008 sera l'année de leur retour (...) à travers un acte de paix et pas à travers un acte de guerre", a demandé Mélanie Delloye qui participait avec son frère à une cérémonie en l'honneur d'Ingrid Betancourt.

Mélanie Delloye a réaffirmé que la libération annoncée de trois otages était un "geste très fort" des Farc et que c'est désormais au tour du président colombien d'accepter une zone que demandent les Farc (...) pour que les négociations puissent enfin commencer", a-t-elle précisé. Elle faisait référence à une zone démilitarisée qu'exigent les Farc pour échanger 45 otages dit "politiques" dont Ingrid Betancourt contre 500 des leurs emprisonnés.





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