Concert de la "Clique crew" [1] à prix libre et bar de soutien.
Les bénéfices iront en soutien aux personnes inculpées.
Concert de la "Clique crew" [1] à prix libre et bar de soutien. Les bénéfices iront en soutien aux personnes inculpées.
Qu’on se le dise et qu’on le fasse savoir !
Depuis l’arrivée de Sarkozy à la présidence, la politique du gouvernement se traduit par une forte répression envers :
les sans-papiers que la police traque avec acharnement ;
les personnes issues de l’immigration, contrôlées systématiquement pour délit de faciès ;
les précaires : mise au pas et culpabilisation des RMIstes et des chômeurs ;
les quartiers populaires abandonnés, opprimés par les forces de l’ordre et criminalisés par les médias comme viviers de la délinquance ;
les services publics et sociaux menacés par le libéralisme (depuis longtemps déjà dans les banlieues) ;
les mouvements de contestation politique et sociale criminalisés et réprimés de plus en plus violemment par les forces de l’ordre. Lors des manifs anti-sarko, puis plus récemment lors des mouvements étudiants contre la loi de réforme des universités avec : arrestations arbitraires, militarisation des campus, et violences de la police et des présidences d’universités. Ces dernier évènements n’ont bénéficié que de peu de traitement dans les médias ! Quant aux grèves contre la réforme des retraites, avant même qu’elles débutent, Sarkozy osait déclarer : « Moi, j’imposerai le service minimum, avec l’armée s’il le faut ». Et ce sont les manifestants que l’on accuse d’être anti-démocrates…
Cette politique sécuritaire et répressive n’est pas une nouveauté : elle avait été appliquée pendant les émeutes des banlieues en 2005, lors de la lutte anti-CPE et pendant le mouvement étudiant contre la mise en place d’un système de surveillance sur le campus de Bron à Lyon 2 (vigiles, caméras et grilles). Elle s’est aussi traduite par la constitution de dossiers de renseignements sur les militants étudiants syndicaux ; par la loi sur la prévention de la délinquance ; par la politique de tolérance zéro, par la construction de prisons ou par la généralisation des prélèvements d’ ADN…
Face aux condamnations disproportionnées ayant valeur d’exemple pour le gouvernement (prison ferme et amendes très lourdes), il est important de rester solidaires avec les personnes inculpées pour leur opposition à un système liberticide qui s’appuie sur la peur.
Le collectif de la librairie..
Librairie libertaire La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe 69007 Lyon. (M° Saxe-Gambetta) Ouverture du lundi au samedi inclus de 14 heures à 19 heures. Téléphone/ fax : 04 78 61 02 25 Courriel : librairie(at)lagryffe.net
source:http://rebellyon.info/article4820.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire