Le 26 juin dernier, une enquête de Canal+ révélait les chiffres de la pollution de l’air dans le métro. Une pollution en « particules fines » dûe aux frottements des roues sur les rails. Les informations dévoilées sont effarantes. A Paris, la concentrations en particules fines présente des taux moyens de 150 à 300 microgrammes, atteignant parfois 500 microgrammes aux heures de pointe, et quelques pics, comme 1200 microgrammes aux heures de pointe à Châtelet, ou 2400 microgrammes en Gare de Lyon, comme on l’a relevé le 13 mars 2002 à 19 heures. Le hic, c’est que selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’exposition à ne pas dépasser est de… 50 µg/m3 ! Pire, la présence de ces particules en suspension dans l’air, dit l’OMS, accroît le risque de mortalité due à des maladies respiratoires chez les bébés de moins de 12 mois, les risques de maladies cardiovasculaires et de cancers. Suite à ces révélations, la RATP réagit au quart de tour, quelques mois plus tard : mi-octobre, lors d’une conférence de presse, elle annonce en cœur avec la secrétaire d’Etat à l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, que les chiffres de la pollution seront mis en ligne dès « janvier 2008 », promis juré ! Une toute nouvelle transparence que Bakchich a voulu vérifier. Seulement voilà, trois mois après l’annonce officielle, les chiffres ne sont toujours pas mis à la disposition des usagers. Pire, les voyageurs ne sont pas près d’êtres protégés…
http://www.bakchich.info/article2357.html
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