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Reuters - Mardi 15 janvier, 20h10
Interpellé mardi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo a justifié à nouveau la suspension de la culture de cet organisme génétiquement modifié par le principe de précaution.
Il a réaffirmé que les interrogations émises par la Haute autorité provisoire sur les effets du MON 810 revenaient à émettre des "doutes sérieux", une formulation qui fait débat.
La FNSEA, principal syndicat agricole, des semenciers et des élus de la majorité reprochent en effet au président de ce comité d'avoir utilisé des termes qui ne figuraient pas dans le rapport, comme l'ont révélé plusieurs de ses membres.
Jean-Louis Borloo a rappelé que le MON 810 allait être réévalué au cours de l'année sur le plan européen de façon à permettre aux pays de l'Union d'avoir une position homogène.
"Il y a le principe de précaution qui s'applique jusqu'à la mise en place de la position européenne", a-t-il dit répété.
Jean-François Copé, le président du groupe UMP, avait auparavant annoncé que les députés avaient décidé lors de leur réunion hebdomadaire, à laquelle a assisté, en partie, le Premier ministre François Fillon, de poursuivre la réflexion.
"Il y a eu un vrai débat. Beaucoup de députés sont intervenus, dans le même sens", a-t-il dit. "Les députés UMP comprennent parfaitement la position équilibrée du gouvernement mais une très grande majorité d'entre nous souhaitons poursuivre la réflexion sur cette question."
"DÉSINFORMATION"
Il a précisé que le groupe UMP avait décidé, comme le proposait Patrick Ollier (UMP), président de la commission des Affaires économiques, d'organiser des réunions d'information avec des députés de la majorité et de l'opposition afin d'auditionner des scientifiques sur les OGM.
Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), qui le premier jeudi dernier avait critiqué l'avis de la Haute autorité sur les OGM à propos du maïs MON 810, a dénoncé mardi la "désinformation" en ce qui concerne les OGM.
"Un scientifique, un chercheur devant son microscope, fut-il prix Nobel, au journal télévisée de 20 heures sera toujours moins médiatique qu'un 'faucheur volontaire' qui vient de détruire une parcelle de culture avec des végétaux OGM au mépris des années de travail, de la recherche, des enjeux alimentaires, biomédicaux et du mépris de ceux qui l'ont plantée", a-t-il dit lors d'une rencontre avec les agences de presse.
"Il y a un défaut d'informations objectives, il y a une instrumentalisation, il y a de la désinformation", a-t-il insisté.
"C'est ce qui explique qu'une majorité de Français, aujourd'hui, ont pu être influencés par les prises de positions les plus spectaculaires mais également les moins républicaines et les plus infondées scientifiquement", a-t-il ajouté.
Tu parles d'un argument !!les faucheurs volontaires qui se prennent des amendes, des peines de prison, seraient des vip dans les médias...faut pas délirer..quand au scientifique avec son microscope lol c'est carrement du vieux cliché naze, le problème des OGM c'est le risque sur le futur qui n'ai pas évalué, en plus de la privatisation et l'exclusivité commerciale des semences, c'est ça qui nous fait problème Accoyer!.Cat
Emile Picy
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