The Carlyle Group, la firme de private equity, a affirmé lundi qu'il avait embauché Oliver Sarkozy, l'un des meilleurs chez UBS des banques d'investissement pour les services financiers , de travailler à titre de co-chef d'une pratique similaire.
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La proximité de Carlyle avec la Maison Blanche, conjuguée au fait que le groupe possède des intérêts dans l'industrie de l'armement, provoque bon nombre de controverses. Le cinéaste Michael Moore l'a notamment dénoncé dans son film Fahrenheit 9/11. Il considère que le Groupe Carlyle profite de manière directe des guerres en Irak et en Afghanistan et indique qu'une partie de ses capitaux était détenue par des Saoudiens, appartenant notamment à la famille d'Oussama Ben Laden, et qui se sont débarrassé de leur participation suite à la révélation de cette situation[8]. Le Groupe Carlyle est suspecté aussi par certains journalistes indépendants comme François Missen qui a rédigé un ouvrage très complet intitulé Le réseau Carlyle : banquier des guerres américaines paru aux éditions Flammarion en 2004.
La polémique est certes vivace, mais reste minime par rapport à celle qui attend les actionnaires de Carlyle à la fin de l’été 2001. La société est en effet au cœur de l’événement le plus traumatique qu’aient connu les États-Unis depuis Pearl Harbour : les attentats du 11 septembre 2001.
Ce jour là, le Carlyle Group tient sa conférence internationale annuelle pour les investisseurs à l’hôtel Ritz Carlton de Washington DC. Frank Carlucci, James Baker III, David Rubenstin, William Conway et Dan D’Aniello ont convié une galerie d’anciens dirigeants venus des quatre coins de la planète, d’anciens experts en question militaires, de riches Arabes venus du Proche-Orient et plusieurs investisseurs internationaux majeurs, qui peuvent ainsi assister aux attaques terroristes sur écran géant. Parmi les personnalités, on trouve notamment Shafiq Ben Laden, officiellement « brouillé » avec son frère Oussama, et George Bush père. Ce dernier aurait, d’après le porte-parole de Carlyle, quitté la convention peu avant les attentats, et se serait trouvé dans un avion au-dessus du Midwest lorsque fût ordonnée l’interdiction de décoller à tout appareil sur le sol états-unien.
La première conséquence de ces attaques est un cadeau du ciel pour le Carlyle Group : le Congrès approuve immédiatement le déblocage de 40 milliards de dollars pour la Défense tandis que, dans l’ombre, les membres de l’administration Bush commencent à plancher sur le budget 2002 du Pentagone qui prévoit une hausse de 33 milliards de dollars. Des décisions qui ont pour conséquence de rendre les partenaires de Carlyle extrêmement riches. Le projet jusque là vivement controversé du Crusader, la super-arme états-unienne, est adopté sans opposition. Un projet vivement défendu par Carlyle, puisque réalisé par United Defense, une société détenue par le fonds états-unien. Ses dirigeants profitent d’ailleurs de ces décisions pour nationaliser United Defense, en décembre 2001, empochant au passage 237 millions de dollars.
http://dealbook.blogs.nytimes.com/2008/03/03/carlyle-hires-ubs-sarkozy-for-financial-deals-team/recoupable ici :
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