L’un des trois porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, a été chargé par Nicolas Sarkozy de donner de la voix dès que possible sur tous les sujets susceptibles d’embarrasser la gauche, et le député des Hauts de Seine ne se fait pas prier. Il a ainsi accusé la presse et l’AFP de ne pas avoir relayé la condamnation par la justice de Ségolène Royal aux dépens de ses anciennes collaboratrices.
Mais dans ces attaques, on n’entend point le deuxième porte-parole de l’UMP, Dominique Paillé, par ailleurs conseiller à l’Élysée. Le mouvement se garde bien de rappeler que ce dernier a lui aussi été condamné, dans diverses procédures. La justice lui a infligé dix mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amendes pour abus de confiance, une condamnation concernant des détournements effectués à l’encontre de l’association "Appel Europe" qu’il avait créée avec des laboratoires pharmaceutiques, comme Bakchich l’avait rappelé en son temps. Et Paillé, alors attaqué par un collaborateur, avait été également condamné par les prud’hommes, et n’avait pas fait appel.
Voilà pourquoi Paillé se garde bien d’en rajouter…
source:http://www.bakchich.info/
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