16/05/2008

"Le président lui même, essuyant un refus lors de la poignée de mains, à attrapé le lycéen par les épaules et l’a menacé..."

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Torapamavoayens et sympathisants,

des citoyens de la Republik torapamavoayenne nous apprennent une bien triste et scandaleuse nouvelle..une etape a definitivement èté franchie. !
"Le président lui même, essuyant un refus lors de la poignée de mains, à attrapé le lycéen par les épaules et l’a menacé. L’action à été filmée, nous mettrons à disposition dès que possible cette vidéo. "

Les regles de bases de la liberté d'expression sont remises en causes haut et fort par Nicolas Sarkozy et les instructions données aux forces de l'ordre..

Arrestations en masse etudiants, lyceens, syndicalistes, delit d'opinion, delit d'expression, mise à l'ecart ,garde à vue, interidction de manifester, menottes fouilles de toutes les personnes pouvant être des manifestants sont systématiques,les personnes ayant des tracts contre la venue de Sarko sur eux sont arrêtés, RG ,BAC, Snipers sur les toits,menaces, insultes, violences...

"je n’ai pas le droit d’exprimer mon opinion personnelle en la présence du président de la République Française, je suis accusée de troubles à l’ordre public, je n’ai pas eu de récépissé de mon arrestation et je n’ai pas obtenu de double de ma déposition au commissariat. "

La peurs'installe chez les mebres du gouvernement et Sarkozy en particulier.

Ayant bien conscience de l'hostilité ambiante en reaction à sa politique de droite ,où le President deciderait sur un coup de tete :

de supprimer la publicité de la television, de privatise une part du capital d'EDF,de changer les programmes scolaires sans JAMAIS consulter les parties concernée ni meme ses propres ministres chargés de ces affaires...
Que peut n penser des temoignages ci dessous..
Quelle dangereuse verité cela met il à jour ?
Citoyennes,citoyens :
Quand la liberté d'opinion la liberté d'expression sont à ce point mises à mal..quand les tracts sont interdits , les manifestants aussi pour preserver l'image pompeuse du president de tous les Français pour ls medias le soir au journal télé...quand on n'a plus droit à cela ce qui fait le merite d'une democratie de l'an 2000 où la therorie du "cause toujours" fonctionne a plein regime..
Sarkozy meprise le peuple..
depuis ses responsabilités ministerielles en passant par son election le paquet fiscal , le casse toi pauvre con et aujourd'hui ces evenements...



ci dessous un message de O.P.A via myspace.
plus bas lisez les temoignages en details.
"
Yep !


Ben voilà, cette fois c'est sûr : la démocratie est tombée raide morte le 13 mai à Vienne où le nabot Sarkozy venait faire un petit tour.Tracts de militants saisis, arrestations en masse, snippers sur les toits (à Bordeaux aussi, on y avait eu droit), les flics ont fait place nette pour que le Président ne soit pas contrarié par des sales gôchistes !!!







Deux images, parmi d'autres, d'une militante embarquée après avoir refusé de donner ses tracts :On peut evidemment faire tourner, vaut mieux deux fois qu'une.La lucha sigue !O.P.A "
lisez la suite..







SARKO A VIENNE !
Publié mercredi 14 mai 2008

Sarkozy sera à Vienne mardi 13 Mai... Soyons là pour nous faire entendre ! RDV 11 HEURES DEVANT LA SALLE DES FETES !

Mise à jour à 14 h avec les infos de personnes présentes : arrestations et présence raccourcie de sa trépidante éminence.

Nicolas Sarkozy se rendra à Vienne, pour visiter l’usine Yoplait (située dans le quartier d’Estressin) pourrait être l’un des sites retenus à Vienne. Selon le dauphiné : " Le chef de l’État, en plus de ses visites sur le terrain, serait ainsi amené à rencontrer des chefs d’entreprises locales issus du commerce et de l’artisanat. (...) (....) On sait toutefois qu’outre Christine Lagarde, trois autres ministres, dont Luc Chatel (secrétaire d’État à l’Industrie et à la Consommation, porte-parole du gouvernement) et Hervé Novelli (secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat, aux Petites et Moyennes Entreprises, au Tourisme et aux Services), devraient être présents. À Vienne, l’ancien maire de Neuilly retrouvera Jacques Remiller. Le député-maire de Vienne avait été l’un des premiers parlementaires UDF à rallier les rangs de l’UMP, en 2002. (...)."

Thierry Kovacs, l’adjoint au maire, a invité les sympathisants à venir acclamer Sarkozy à la salle des fêtes, place Miremont, à 11 heures. Les partis politiques, du PS à la gauche, ont d’ores et déjà prévu de se mobiliser.


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A l’heure actuelle (11h15) voici l’état de la situation à Vienne :

Les lycéens du lycée St Romain en Gal sont sortis à quelques centaines en manifestation contre la venue de Sarko, l’autre lycée (technologique) à lui été bloqué par la police sur ordre du préfet, les lycéens ne peuvent donc pas en sortir pour manifester.

La présence policière est énorme, une amie sur place parle d’une présence équivalente à celle de Minatec à Grenoble, voir supérieure, pour une ville de 30 000 habitants..

Les manifestants, lycéens et autres, sont pour l’instant bloqué place miremont face à une police agressive.

Les fouilles de toutes les personnes pouvant être des manifestants sont systématiques. Les personnes ayant des tracts contre la venue de Sarko sur eux sont arrêtés à l’issue de la fouille. Pour l’instant DEUX ARRESTATIONS constaté de visu dans ce cas de figure.


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A 14 h :

Pour avoir été sur place.

Arrestation systématiques de tout le monde CGT en premier, puis etudiants, et les lycéens au faciès. On est pas mal a avoir été arreté, plusieurs ont finit au poste. A l’heure actuelle tout le monde semble etre ressortis dont certains avec procès verbal.
Mais pression policiere tes impressionante, (snipers sur les toits, un nombre de flics impressionant.)
En gros dès que quelqu’un qui ne venait pas acclamer sarko venait il se faisait arreter fouiller controle d’identité voir embarqué.
Sarko est passé 2minutes du coup avec 2h de retard le temps d’évacuer tous les "pertubarteurs".

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Forum
SARKO A VIENNE !
Le 13 mai 2008 vers 15 h
bonjour,

je sors de garde à vue, je n’ai pas manifesté, j’ai simplement usé de mon droit de citoyenne française : la liberté d’expression.

J’ai passé deux heures et demie en garde à vue parce que je portais deux affichettes format A4 avec les phrases suivantes : l’ordre mon cul, la liberté m’habite / certains l’ont choisit d’autres le subissent.

Je n’ai pas haussé le ton, je n’ai pas engendré une quelconque révolte, manifestation ou rébellion, je n’ai interpellé aucun passant, je n’ai parlé à personne.

Je ne suis pas connue des services de police, je n’appartiens à aucun parti politique, je ne suis pas syndiquée mais...

...Selon l’ordre public, je n’ai pas le droit d’exprimer mon opinion personnelle en la présence du président de la République Française, je suis accusée de troubles à l’ordre public, je n’ai pas eu de récépissé de mon arrestation et je n’ai pas obtenu de double de ma déposition au commissariat.

Marina de Vienne

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SARKO A VIENNE !
Le 13 mai 2008 vers 16 h, par une personne interpellée
La ville était repeinte en bleu (déjà qu’elle l’est en temps normal). Un premier cordon fouillait, refoulait, ou non, intimidait, en clair, puis un deuxième se tenait dans les ruelles attenantes à la place ou Sarkozy a débarqué, et enfin, des barrières derrières et des barrages de police isolaient le trajet direct de Sarkozy : pour passer derrière, on devait avoir une INVITATION, un certificat d’appartenance à la bonne société locale.

Nous avons été arrêtés à deux, alors que nous étions tranquillement devant la salle des fêtes. La bac est venue nous voir et nous a emmené dans un coin, a confisqué mon couteau de pique nique, fouillé mon sac, pris mes tracts et affiches. Nos camarades qui protestaient contre notre arrestation ont été fouillés, et mis à l’écart. J’avais pas mes papiers mais mon camarade était en règle et n’avait rien sur lui, pas un bout de tract.

C’est parce que nous étions désignés comme à isoler que nous avons été arrêtés. La bac était incapable de fournir le moindre motif d’interpellation ! La nationale de Vienne semblait plutôt encombrée de tous ces trouble fêtes potentiels, dont certains étaient en possession d’images séditieuses, d’autres un look qui faisait tache dans le décor bourgeois et rance de Vienne.

Le contrôle a été rapide, l’interrogatoire plutôt marrant étant donné l’absence de faits à reprocher et on a même pu s’approcher de Sarko et gueuler un coup.

Cependant, 8 personnes devront subir un rappel à la loi, selon la police. Combien ont été emmenées au poste ? Combien fouillés, rudoyés, refoulés hors de l’espace visuel des membres de la bourgeoisie locale ? La CGT a pas même pu approcher le lieu de rassemblement, et les personnes interpellées étaient membres pour certaines d’orgas (FSE, LCR).

SARKO A VIENNE !
Le 13 mai 2008 vers 17 h
Lu sur Indymédia Paris - Ile-de-France :

Nicolas Sarkozy à Vienne (Isère)

Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy était de passage à Vienne (Isère), afin de soit-disant "visiter" les usines Yoplait (qui, selon les rumeurs, l’attendaient avec des bons yaourts pourris à lui jetter - qui sait s’ils l’ont fait ?). Mais c’est surtout un de ses plus grands lèche-cul, Jacques Remiller (dit Chuppa Chups, Gros Rouge, Sens Interdit, etc, en référence à sa tête ronde, moustachue, dépourvue de cheveux sur le dessus, et au teint rouge vif - surtout lorsqu’il s’énerve - et à la boisson - dont il abuse conséquemment), député-maire de Vienne s’il en est, qui lui a forcé la main pour qu’il se rende dans sa belle commune dont il est si fier (un Président en ville, ça fait joli sur le palmarès du maire).

Bon, Sarko est venu, mais pas tout seul. Il avait avec lui une myriade de ministres et d’élus de toute sorte, mais surtout plus d’un millier de policier (dont la majorité de CRS) - soit un flic pour dix habitants - pour sécuriser la zone. En effet, plus d’une heure avant l’arrivée du nabot, tout le centre-ville était quadrillé par les forces de police, plus des CRS à chaque intersection de rues (ça fait beaucoup).

Le président devait apparemment faire un petit discours à la salle des fêtes, place Miremont, car c’était l’endroit le plus protégé. La zone était divisée en deux parties par des barrières, avec d’un côté, les opposants à Sarko(na)zy, et de l’autre (du côté de l’entrée de la salle des fêtes), ses sympathisants, et surtout, les invités au discours (dont des membres du PS et du MoDem !).

Au bout d’un moment, on pouvait compter 200 à 300 personnes s’opposant à la venue du Président. L’ambiance était tendue, des militants CGT s’étaient déjà faits refouler par les CRS - l’un d’eux se serait même fait arrêté. Les RG n’étaient pas discrets (ils prenaient leur photos avec leur portables high-tech), la BAC (plus d’une vingtaine) non plus - mais on va dire qu’ils sont pas là pour être discrets. Des tireurs sur le toit de la salle des fêtes.

Beaucoup de monde était systematiquement fouillé. Une personne se fait embarquer au commico parce qu’elle avait sur elle des tracts appellant au contre-rassemblement, ainsi que des affiches et des autocollants LCR. Peu après, deux autres personnes se font embarquer, après fouille, l’une pour avoir des tracts et des affiches, soit-disant insultantes ("Sarokzy, chien de la bourgeoisie"), l’autre pour rien ! Leurs camarades sont également fouillés. Une personne est directement menacée par la BAC ("Toi, t’as intérêt à partir maintenant" ou quelque chose du genre). Menaces de plainte pour "incitation à l’émeute" envers ceux qui protestent trop bruyamment contre les interpellations. D’autres sont littéralement extirpés hors du rassemblement, sans être ni fouillés ni interpellés. Certaines personnes sont interpellées au motif qu’ils ont scotchés sur eux-mêmes des affiches anti-Sarko. Une personne est violemment plaquée au sol, puis embarquée. Les keufs ont tout fait pour que les interpellations ne soient pas publiques, cela aurait augmenté la tension vis-à-vis du rassemblement d’opposition.

En tout, un peu plus d’une dizaine d’interpellations, dans la limite du possible en secret. Aucun motif réel. A chaque demande de motif, des "on a pas à se justifier", à chaque remarque comme quoi transporter des tracts et des affiches n’est pas illégal, des "on connaît la loi, c’est nous qui la faisons respecter", mais quelle loi ? : "On a pas à se justifier !"...

Sarko arrive : huées. Il garde le sourire.

Lorsqu’il ressort, de même. Il va pour serrer les mains des gens qui sont au-delà des barrières, toujours avec son sourire. Huées, insultes, fucks, toujours son sourire... Puis : coup de speed, ils l’embarquent dans sa voiture et démarrent en trombe. Fini.

Des gens restent pour continuer d’huer et d’insulter les partisans de Sarko qui sortent petit à petit. Prise à partie de l’ex-candidate MoDem à la mairie et à la députation, à propos des interpellations. Puis dispersion.

Pour voir le résultat de la matinée dans les médias, voir France 3 national ou régional (Rhône-Alpes), ou d’autres médias, mais je sais pas lesquels étaient présents.

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SARKO A VIENNE !
Le 13 mai 2008 vers 22 h, par de jeunes militants viennois (dont de la LCR, JCML, FSE)
Au pays des amis du Dalaï Lama, quelle liberté ?

Le grand défenseur des droits de l’homme et du Tibet, Jacques Remiller, révèle jusqu’où son attachement à la liberté peut aller. Lorsque Nicolas Sarkozy vient lui rendre visite, il décide de tout repeindre en bleu. Et par là même de traquer tout ce qui est rouge.

En effet, le Président Français Sarkozy était venu à Vienne ce Mardi 13 Mai :

Nicolas Sarkozy se rendra à Vienne, pour visiter l’usine Yoplait (située dans le quartier d’Estressin) pourrait être l’un des sites retenus à Vienne. Selon le Dauphiné : " Le chef de l’État, en plus de ses visites sur le terrain, serait ainsi amené à rencontrer des chefs d’entreprises locales issus du commerce et de l’artisanat. (...) (....) On sait toutefois qu’outre Christine Lagarde, trois autres ministres, dont Luc Chatel (secrétaire d’État à l’Industrie et à la Consommation, porte-parole du gouvernement) et Hervé Novelli (secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat, aux Petites et Moyennes Entreprises, au Tourisme et aux Services), devraient être présents. À Vienne, l’ancien maire de Neuilly retrouvera Jacques Remiller. Le député-maire de Vienne avait été l’un des premiers parlementaires UDF à rallier les rangs de l’UMP, en 2002. (...)."

Thierry Kovacs, l’adjoint au maire, a invité les sympathisants à venir acclamer Sarkozy à la salle des fêtes, place Miremont, à 11 heures.

Il est intéressant de noter que seuls les sympathisants son invités à l’acclamer, désormais, il n’est plus que le représentant de ses sympathisants, non plus d’un pays.

Cela nous amène donc à la superbe chasse aux sorcières orchestrée par les pouvoirs locaux. Ainsi, plusieurs arrestations sont faites, sur désignation des agents des Renseignement Généraux tout d’abord, puis directement toute personne qui ne prendrait pas part à la grande liesse « populaire » entourant le président. Ainsi, plusieurs membres d’organisations politiques ou syndicales sont arrêtés, en plus de simples personnes dont le teint ne s’accordait probablement pas avec le décor souhaité par les organisateurs. Des membres des organisations suivantes, FSE (Fédération Syndicale étudiantes), JCML (Jeunesses communistes Marxistes Léninistes), et LCR ont été embastillés pour la durée du séjour du président « des français ». Pour ceux qui échappent aux rafles, ils sont refoulés hors des lieux de passage du noble sire, pour éviter qu’il ne perturbe sa visite de Vienne.

La ville était repeinte en bleu (déjà qu’elle l’est en temps normal). Un premier cordon fouillait, refoulait, ou non, intimidait, en clair, puis un deuxième se tenait dans les ruelles attenantes à la place ou Sarkozy a débarqué, et enfin, des barrières derrières et des barrages de police isolaient le trajet direct de Sarkozy : pour passer derrière, on devait avoir une INVITATION, un certificat d’appartenance à la bonne société locale. (Une des personnes arrêtées)

J’ai passé deux heures et demie en garde à vue parce que je portais deux affichettes format A4 avec les phrases suivantes : l’ordre mon cul, la liberté m’habite / certains l’ont choisit d’autres le subissent. (Une autre arrêtée)

Au bout d’un moment, on pouvait compter 200 à 300 personnes s’opposant à la venue du Président. L’ambiance était tendue, des militants CGT s’étaient déjà faits refouler par les CRS - l’un d’eux se serait même fait arrêté. Les RG n’étaient pas discrets (ils prenaient leur photos avec leur portables high-tech), la BAC (plus d’une vingtaine) non plus - mais on va dire qu’ils sont pas là pour être discrets. Des tireurs sur le toit de la salle des fêtes. (Un passant)

A propos de ces arrestations, les policiers n’ont pas été capables de fournir le moindre motif les justifiant. Même une organisation aussi puissante que la CGT s’est faite repoussée de la place Miremont dont Jean-Michel Rabut, un des dirigeants locaux. Les élus PCF, pourtant tout aussi légitimes que le Député-Maire de Vienne, Jacques Remiller, furent écartés. Ainsi, alors que le puissant homme serait les mains de ses soutiens, la Brigade Anti Criminelle menaçait des lycéens, les insultant en leur intimant de ne pas bouger, une lycéenne à ainsi été insultée, « Ta gueule petite conne » et entraînée à l’écart des notables et autres bourgeois.


D’autres actes de violence ont été commis par les pro-gouvernement et les CRS à l’encontre d’individus qui ne correspondaient pas aux genre de personnalités souhaités dans le sillage d’un président « démocratiquement » élu. Le président lui même, essuyant un refus lors de la poignée de mains, à attrapé le lycéen par les épaules et l’a menacé. L’action à été filmée, nous mettrons à disposition dès que possible cette vidéo.

Beaucoup de monde était systématiquement fouillé. Une personne se fait embarquer au commico parce qu’elle avait sur elle des tracts appelant au contre-rassemblement, ainsi que des affiches et des autocollants LCR. Peu après, deux autres personnes se font embarquer, après fouille, l’une pour avoir des tracts et des affiches, soit-disant insultantes ("Sarokzy, chien de la bourgeoisie"), l’autre pour rien ! Leurs camarades sont également fouillés. Une personne est directement menacée par la BAC ("Toi, t’as intérêt à partir maintenant" ou quelque chose du genre). Menaces de plainte pour "incitation à l’émeute" envers ceux qui protestent trop bruyamment contre les interpellations. D’autres sont littéralement extirpés hors du rassemblement, sans être ni fouillés ni interpellés. Certaines personnes sont interpellées au motif qu’ils ont scotchés sur eux-mêmes des affiches anti-Sarko.

Une personne est violemment plaquée au sol, puis embarquée. Les keufs ont tout fait pour que les interpellations ne soient pas publiques, cela aurait augmenté la tension vis-à-vis du rassemblement d’opposition. En tout, un peu plus d’une dizaine d’interpellations, dans la limite du possible en secret. Aucun motif réel. A chaque demande de motif, des "on a pas à se justifier", à chaque remarque comme quoi transporter des tracts et des affiches n’est pas illégal, des "on connaît la loi, c’est nous qui la faisons respecter", mais quelle loi ? : "On a pas à se justifier !"... (un passant)

Triste épilogue, alors que la plupart des arrêtés ont été libérés, certains auront droit à un « rappel à la loi ». Nous lançons donc un appel aux juristes pour qu’ils veuillent bien nous expliquer quelle loi à été violée.

...Selon l’ordre public, je n’ai pas le droit d’exprimer mon opinion personnelle en la présence du président de la République Française, je suis accusée de troubles à l’ordre public, je n’ai pas eu de récépissé de mon arrestation et je n’ai pas obtenu de double de ma déposition au commissariat. (Idem)

Nous, jeunes militants, ne sommes pas étonnés de l’attitude des forces de l’ordre et des élus pro-gouvernementaux vis-à-vis des populations locales. Malgré une façade pseudo-humaniste qu’ils s’obstinent à conserver en participant de manière hypocrite à des manifestation de soutiens aux droits de l’Homme, ils sont toujours prêts à violer la légalité et les droits pour protéger leur pouvoir, prêts à menacer, à saisir des tracts, à tuer la démocratie qu’ils prétendent représenter. Ils ont encore une fois montré ce que sont les limites de la démocratie bourgeoise. Nous n’avons rien à attendre de ces individus dont la seule motivation est de maintenir un pouvoir basé sur l’exploitation et le vol.

Il est inquiétant de voir que la menace de ces quelques individus autorise un tel déploiement de forces et une telle violence. Quelque jour après l’anniversaire de l’écrasement du fascisme, on ne peut que constater que ses effluves nauséabondes sont encore dans l’air, et nous rappellent peut-être même plus un autre 8 mai, en Algérie…

au pays des amis du dalai lama, quelle libérté ?


A lire ici :klik !La suite des évenements ici :klik !

1 commentaire:

Ministre de L'antipropagande a dit…

Complement d'infos :
ubliés les marins du Guilvinec (Finistère), les visiteurs hostiles du Salon de l'agriculture : Nicolas Sarkozy ne veut plus laisser au hasard la mise en scène de ses apparitions publiques ni le choix de ses interlocuteurs. Vendredi 16 mai, à Melun (Seine-et-Marne), c'était au tour des militants CGT d'affronter les méthodes musclées et expéditives des forces de police, trois jours après ceux de Vienne (Isère).


Objectif des forces de l'ordre ? Débarrasser les syndicalistes de leurs accessoires les plus voyants, avant de les laisser s'approcher. Cette fois-ci, pour les policiers, l'arme du crime de lèse-présidence prend la forme d'une série de produits dérivés de la CGT : casquettes, autocollants et tee-shirts... rouges.

Quelques minutes avant l'arrivée du président, une vingtaine de salariés de l'ANPE qui veulent dire au chef de l'Etat leur opposition à la fusion avec l'Unedic sont fouillés. L'une des fonctionnaires de police, en civil, sort d'un sac en plastique qui leur appartient quelques produits estampillés du syndicat et s'en empare. "Vous nous avez arraché des mains du matériel syndical", proteste Margot Unbriener, responsable régionale de la CGT-ANPE. "C'est une atteinte à la liberté d'expression", poursuit-elle, polie mais la voix émue par le procédé. "On nous traite comme une organisation clandestine, comme des malfrats", proteste un autre militant CGT.

La policière demande aux militants de passer derrière les barrières de sécurité avant l'arrivée du cortège présidentiel, mais refuse de rendre son butin, sous l'oeil d'une demi-douzaine de journalistes.


"INSULTE À LA DÉMOCRATIE"


Aucune banderole n'est visible dans ce magot. Profitant du repli des syndicalistes derrière les barrières, elle confie à l'un de ses collègues masculins les objets qu'elle a confisqués : "Va mettre ça à l'intérieur." Une militante explique : "On nous a dit qu'il y avait une alerte de niveau 4... mais nous ne sommes pas des terroristes !" "Je n'ai jamais dit cela, nous avons saisi des banderoles et des objets qui pouvaient servir de projectiles", affirme la fonctionnaire de police à des journalistes qui l'interrogent sur "la base légale" de sa saisie.

De l'autre côté du trottoir, une autre fonctionnaire, probablement des renseignements généraux, en tailleur sombre et lunettes noires, mais identifiable grâce à son brassard rouge "police", mitraille la scène avec son appareil photo, figeant les portraits des militants et des journalistes.

Trois jours plus tôt, quelque 150 personnes venues manifester à l'occasion de la visite du président à Vienne (Isère) avaient, elles, été carrément repoussées par les forces de l'ordre, qui avaient en outre saisi des tracts de la CGT. "La police m'a interdit d'accéder à la place publique où doit arriver Nicolas Sarkozy sans que j'aie rien fait, on m'a mis à l'écart sans me donner de motif", avait expliqué à l'AFP Jean-Michel Rabut, l'un des responsables CGT à Vienne, venu participer à une manifestation à l'appel de son syndicat, de la LCR, du PCF et du PS.

"On ne nous permet pas d'être sur place et de manifester", avait déploré pour sa part la première adjointe au maire PCF de Roussillon, Maryse Dihl, dénonçant une "insulte à la démocratie". "Il n'y a pas eu de maintien de l'ordre organisé, mais seulement des interventions sur de petits groupes et la saisie de banderoles injurieuses", avait-on répliqué côté police.

A Melun, vendredi, le petit groupe de militants CGT a été autorisé à approcher le président. Mais pas avant qu'ait été dressé le décor d'un dialogue pacifié. Car Nicolas Sarkozy veut changer de registre.

Plus question de rejouer la scène des marins-pêcheurs du Guilvinec où, insultés par des individus du haut d'un pont, le président s'était énervé : "Qui est-ce qu'a dit ça ? C'est toi qui as dit ça ? Ben descends un peu le dire. Si tu crois que c'est en insultant que tu vas régler le problème des pêcheurs. Ben, permets-moi de te dire... Viens, viens, viens !" Ni de perdre ses nerfs en répondant à un visiteur qui refusait de lui serrer la main, au Salon de l'agriculture : "Casse-toi, pauvre con !"

A Melun, il sort de sa voiture pour aller aussitôt à la rencontre de la vingtaine de militants de la CGT. Margot Unbriener, qui prend la parole au nom du groupe, se plaint que sa casquette ait été saisie par les forces de l'ordre. "Je ne l'ai pas volée pour moi !", rétorque le président. Il enchaîne aussitôt, à l'adresse du petit groupe qui n'était pourtant pas inscrit au programme : "D'abord, je voulais vous dire merci de vous être déplacés pour me rencontrer." Les militants trouvent la ficelle un peu grosse... "Si, si", insiste le président.

Margot ne baisse pas les armes. Elle interpelle le président, elle l'interrompt, elle discute. Nicolas Sarkozy campe sur ses positions, défend ses réformes, mais joue avec elle. "Vous êtes un beau parleur !", lui lance Margot, un peu à court d'arguments. "Oh, parleur tout court ! Pourquoi beau ?", répond-il.

Au bout de cinq minutes, le président est sûr d'avoir conquis Margot. Il lui touche le bras, comme on ferait à une amie. Elle en rit : "Mon amoureux est jaloux, il ne veut pas que vous me touchiez." L'amoureux, derrière elle, se défend : "C'est parce que je sais que vous avez bon goût !" Le président répond du tac au tac : "Je vous présenterai Carla !" Sous le soleil, Margot commence à avoir chaud. "Si vous enleviez votre truc, vous auriez moins chaud !", lui fait alors remarquer le président, agrippant le brassard de plastique marqué du logo CGT porté par Margot, le seul qui ait échappé à la prise policière... Encore un brassard de trop ?

Christophe Jakubyszyn
Article paru dans l'édition du 18.05.08.

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