11/05/2008

Tabassage,bavure,arret Cardiaque...Grasse

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VA falloir que Dati ecourte son weed end de Pentecote... !!dur...


Après le décès du jeune Abdelakim Ajimi, alors qu'il venait d'être interpellé par des policiers, à Grasse, vendredi, un témoin de l'arrestation se livre dans le quotidien Nice-Matin:


"il avait la face contre terre, trois policiers sur lui, j'ai entendu le jeune homme dire qu'il ne pouvait plus respirer, il était violet. Un des trois policiers lui a donné des coups de poing."Ludovic Gérard, maître-chien à Cannes a protesté devant la violence des policiers. C'est alors qu'il a été conduit au commissariat.

Et à l'intérieur du commissariat, il raconte : "Là, dans une petite pièce, j'ai entendu les policiers s'affoler et une femme dire : "il est en train de faire un arrêt cardiaque, appelez les pompiers".Le témoin a été relâché dans la soirée.Une marche silencieuse à la mémoire de la jeune victime est organisée cet après-midi, à Grasse, à partir de 14h.(Source: France Info)


A lire aussi:- Un jeune homme meurt durant son transfert au commissariat

[EDIT] plus bas une manifestation à Grasse + temoignage.






Société
A Grasse, une manifestation dénonce «une bavure policière»
LIBERATION.FR : dimanche 11 mai 2008

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Plusieurs centaines de personnes ont défilé dimanche à Grasse (Alpes-Maritimes) en hommage à un jeune homme de 22 ans mort vendredi peu après son interpellation par la police.
Derrière une banderole proclamant «bavure policière, assassins», les manifestants – entre 500 et 600 selon la police, un millier selon les organisateurs – ont défilé dans le centre de Grasse dans un silence brièvement interrompu par quelques cris «police, assassins» poussés devant le commissariat de la ville.
Une jeune femme, témoin de l’interpellation, a indiqué à la presse, en marge de la manifestation, que Abdelakim Ajimi avait été maintenu à terre lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l’un lui serrait fortement le cou.
«Pendant les vingt minutes où j’étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête», a raconté Layla Picout, 17 ans, étudiante en BEP vente. «Hakim (son diminutif, ndlr) ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l’envers, comme s’il était déjà parti, comme s’il acceptait son sort. Quand ils l’ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve», a ajouté la jeune femme. La police a démenti que Abdelakim Ajimi, interpellé après une altercation avec les employés d’une banque où il était venu retirer de l’argent, ait été placé dans le coffre de la voiture de police.
Un autre témoin, cité par le quotidien Nice-Matin, a mis en cause les conditions de son interpellation. «Il avait la face contre terre, trois policiers sur lui, j’ai entendu le jeune homme dire qu’il ne pouvait plus respirer, il était violet. Un des trois policiers lui a donné des coups de poing», a affirmé Ludovic Gérard, maître chien à Cannes.
«Il ne pouvait plus parler ni crier. Alors il a tapé contre le sol avec la paume de sa main, à la manière d’un catcheur qui veut cesser le combat», a indiqué un autre témoin, cité par l’avocat de la famille, Me Sylvain Pont.
Dans un communiqué, le préfet des Alpes-Maritimes Dominique Vian a souligné que le jeune homme s’était violemment opposé à son interpellation durant laquelle deux fonctionnaires de police ont été blessés. L’un a été hospitalisé avec une fracture de la clavicule. «Aucun élément ne permet actuellement de mettre en cause l’action des fonctionnaires», a ajouté le préfet. Une autopsie sera pratiqué mardi à Nice. Des policiers de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) sont arrivés à Grasse.
Le jeune homme avait été à trois reprises interné dans des hôpitaux psychiatriques. Il faisait l’objet de poursuites judiciaires pour conduite sous l’emprise de cannabis.

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