05/06/2008

les salariés écrivent à Sarkozy!!

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Les syndicats d'Editis, numéro deux de l'édition en France, demandent le versement au personnel d'"une partie de la plus-value" réalisée par le groupe Wendel lors du rachat annoncé lundi d'Editis par l'espagnol Planeta, apprend-on jeudi 5 juin. Dans une lettre ouverte adressée au président Nicolas Sarkozy, et aux ministres du Travail, Xavier Bertrand, et de la Culture, Christine Albanel, les salariés indiquent : "Nous appartenons au groupe Editis, propriété du groupe Wendel depuis juin 2004, et avons été cédés" à Planeta "pour la somme de 1,026 milliard d'euros".







Dans une lettre adressée au président et aux ministres du Travail, Xavier Bertrand, et de la Culture, Christine Albanel, les syndicats du numéro deux de l'édition en France demandent "une partie de la plus-value" réalisée par Wendel lors du rachat d'Editis par l'espagnol Planeta.



Les syndicats d'Editis, numéro deux de l'édition en France, demandent le versement au personnel d'"une partie de la plus-value" réalisée par le groupe Wendel lors du rachat annoncé lundi d'Editis par l'espagnol Planeta, apprend-on jeudi 5 juin.
Dans une lettre ouverte adressée au président Nicolas Sarkozy, et aux ministres du Travail, Xavier Bertrand, et de la Culture, Christine Albanel, les salariés indiquent : "Nous appartenons au groupe Editis, propriété du groupe Wendel depuis juin 2004, et avons été cédés" à Planeta "pour la somme de 1,026 milliard d'euros".
Le produit net de la cession s'élève pour Wendel "à 500 millions d'euros", précise le document adressé par cinq organisations syndicales représentatives d'Editis (CGC, CFTC, CFDT, CGT, USI).

Une prime "dérisoire"

"Une dizaine de dirigeants" d'Editis vont, "dans le cadre d'un montage financier tout à fait légal, toucher près de 35 millions d'euros à l'issue de la vente", soulignent-elles. Les 2.500 salariés du groupe "se sont mobilisés pour obtenir le versement d'une partie de la plus-value à la réalisation de laquelle ils ont largement contribué", poursuivent les syndicats.

Le principe d'une prime exceptionnelle de "600 euros brut" pour chaque salarié d'Editis a été arrêté, a confirmé la direction du groupe à l'AFP.

Les syndicats qualifient cette somme de "dérisoire" par les syndicats qui "jugent que 5% de la plus-value réalisée représenterait une prime d'un montant plus juste" pour l'ensemble des salariés.

Numéro deux du secteur derrière Hachette (Lagardère), Editis contrôle plus de 40 maisons d'édition, notamment Plon, Robert Laffont et les dictionnaires Robert.

source:NOUVELOBS.COM

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