Une grande soirée dansante était organisée samedi, en présence de personnalités ayant soutenu les "1.000 de Cachan". Depuis, les anciens squatteurs ont été relogés, de manière plus ou moins précaire.
A l'occasion du deuxième anniversaire de l'expulsion du squat géant de Cachan, une soirée de retrouvailles était organisée samedi 16 août, à laquelle se sont jointes les personnalités qui ont permis la médiatisation de cette lutte, tels les acteurs Josiane Balasko, Valérie Lang, Charles Berling ou le médecin Patrick Pelloux.
Les "1.000 de Cachan" se sont retrouvés en costume et robe de soirée pour un bal. Le but de cette soirée dansant était de se retrouver entre anciens squatteurs, de se souvenir des événements qui ont fait la une de l'actualité le 17 août 2006.
C'est dans la matinée qu'il y a deux ans, plus de 500 personnes, dont la moitié des sans-papiers, étaient évacuées du squat géant de Cachan.
Ré-examen des dossiers
L'occupation ensuite deux mois durant d'un gymnase de la ville avait débouché sur un accord portant sur l'hébergement temporaire des expulsés et le ré-examen des dossiers des sans-papiers.
Deux ans après l'évacuation, la plupart de ses anciens occupants ont été relogés, dont une partie de manière encore transitoire dans des foyers ou en appartements partagés.
Le relogement des ex-squatteurs s'est fait soit dans le cadre du "parcours résidentiel" mis en œuvre par la préfecture du Val-de-Marne à la sortie du bâtiment F du CROUS le 17 août 2006, dit "Cachan 1", soit avec l'accompagnement de France Terre d'Asile (FTA) après l'évacuation du gymnase occupé deux mois durant par les ex-squatteurs, dit "Cachan 2".
Selon la préfecture du Val-de-Marne, sur les 163 familles prises en charge à la sortie du squat, 117 ont été effectivement relogées dans des appartements sur plusieurs départements d'Ile-de-France, soit "290 personnes et 11 enfants à naître".
90 personnes dans des hôtels
Quatre sont encore à la recherche d'un logement. Quant aux autres ménages, 31 n'ont pas souhaité être assistés et onze ont été exclus du dispositif "pour refus injustifié de logement".
Le "parcours résidentiel" mis en œuvre par la préfecture avec le GIP Habitat concernait les occupants du squat en situation régulière à la sortie du bâtiment. Il a fallu le temps nécessaire au traitement des dossiers, tout en n'engorgeant pas le dispositif des demandeurs de logement en Ile-de-France, pour "arriver au bout", a souligné la préfecture.
De son côté, France Terre d'Asile n'héberge plus que 90 personnes dans des hôtels sur les 440 hommes, femmes et enfants, majoritairement sans-papiers, pris en charge à la sortie du gymnase, a indiqué à l'AFP Pierre Henry, directeur général de FTA.
FTA continue par ailleurs d'assurer le suivi de 190 autres personnes relogées pour l'instant en logements partagés ou locataires dans des foyers.
Le centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada) de Créteil, où FTA avait hébergé jusqu'à 95 ex-squatteurs, n'en accueille plus depuis la fin février 2008. Mais, pour finir de reloger tout le monde convenablement, "nous avons besoin du soutien de l'Etat sous la forme du GIP Habitat", a souligné Pierre Henry, car FTA, au contraire du GIP, "n'a pas accès au logement social". (Avec AFP)
NOUVELOBS.COM
3 commentaires:
Arno, évite la pub sur Ségolène ici hein, elle nous a bien foutu dans la merde..si cela ne tenait qu'à moi, je n 'aurais pas publié ton message.Ségolène qu'elle aille se faire foutre !
ca ne tient qu'à nous on vire.
OK :-)
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