21/01/2009

sos racisme se réveille ( tout comme les députés PS)

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Ben c'est bien , vous avez juste perdu 2 ans(connards !!)
"On n'insulte pas ses petits camarades"... C'EST PAS MES CAMARADES... Cat

21 janv. 11h03
SOS Racisme milite contre les expulsions de la «honte»

L’association lance aujourd’hui une campagne contre la politique d'immigration du gouvernement, qui a conduit à presque 30.000 expulsions en 2008.

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CATHERINE COROLLER/LIBERATION

«30 000 expulsions, c’est la honte. Mobilisons-nous», clame SOS Racisme. Ce slogan est celui de la «grande campagne d’interpellation» contre la politique d’immigration du gouvernement que lance aujourd’hui l’association. A l’origine de cette mobilisation : «L’annonce "triomphale" des 30000 expulsions d’étrangers en situation irrégulière auxquels la France a procédé au cours de l’année 2008.»





«Fier». Le 13 janvier, Brice Hortefeux avait effectivement défendu pied à pied son bilan, y compris les 29 796 reconduites à la frontière (expulsions et retours plus ou moins volontaires). «En êtes-vous fier ?» lui avait demandé un journaliste. «Oui, je suis fier de faire appliquer les lois de mon pays», avait répondu le ministre de l’Immigration.

Or, SOS Racisme juge la politique du gouvernement dangereuse «car elle tend à faire croire aux Français qu’un de leurs problèmes essentiels réside dans la présence de "sans-papiers"». «On sait fort bien que l’on joue là sur une thématique proche du racisme», affirme l’association. Pour elle, «ce populisme, au-delà du racisme qu’il contribue à réveiller, entraîne également une inadmissible régression des droits des étrangers, ainsi qu’un respect de plus en plus faible des droits accordés aux personnes faisant l’objet d’une mesure d’expulsion».

D’où cette campagne associant un manifeste «30 000 expulsions, c’est la honte» à signer en ligne ici, le lancement de clips audio et vidéo (voir ci-dessous et sur le site dédié à la campagne), ainsi que l’organisation d’un «temps de réflexion afin de dégager dix propositions pour une refonte de la politique migratoire française». A des «réunions publiques» à l’automne 2009 succéderont, au printemps 2010, «des états généraux de la politique migratoire française».

«Tact». Cette politique du chiffre, toutes les associations de défense des étrangers la dénoncent. Dans son rapport publié le 20 novembre, Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, s’était montré critique envers la politique française, «et particulièrement les quotas de migrants irréguliers à éloigner». Pour lui, ces objectifs chiffrés «soulèvent de sérieuses questions en matière de droits de l’homme».

Brice Hortefeux avait traité les recommandations de Thomas Hammarberg par le mépris. La balle est maintenant dans le camp d’Eric Besson. Lors de sa première visite de terrain, le 16 janvier, le nouveau ministre de l’Immigration, a insisté sur le «tact» et la «mesure» qui guideraient sa politique, tout en assurant qu’il «n’esquiverait pas» les objectifs d’expulsions assignés par Nicolas Sarkozy.









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