Il a suffit d'une hausse dans un seul sondage, et Monsieur "je tape sur la table" est de retour
Nicolas Sarkozy dénonce séquestrations de patrons et casseurs
il y a 1 heure 53 min
Reuters
Nicolas Sarkozy a déclare qu'il ne tolèrerait pas les séquestrations par des salariés de patrons d'entreprise et de cadres supérieurs, qui se sont multipliées ces derniers temps.
Nicolas Sarkozy exclut de revenir sur l'autonomie des facultés
il y a 24 min
Reuters Emmanuel Jarry
Nicolas Sarkozy a exclu mardi de revenir sur la loi sur l'autonomie des universités alors que la grogne dans l'enseignement supérieur dure depuis deux mois et demi.
"Il y a des comportements d'un certain nombre de patrons qui sont inadmissibles mais l'immense majorité des chefs d'entreprise souffre de la crise et se comporte formidablement bien", a déclaré le président de la République lors d'une table ronde sur la croissance par la recherche et l'innovation.
"Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'aller séquestrer les gens ?", a-t-il poursuivi devant un millier de personnes rassemblées dans une salle de sports, à Venelles, dans les Bouches-du-Rhône. "On est dans un Etat de droit. Je ne laisserai pas faire les choses comme ça."
Nicolas Sarkozy a dit pouvoir comprendre la colère de salariés dont les emplois sont menacés mais il a estimé que la situation ne pouvait qu'être aggravée par des comportements contraires à la loi.
Le chef de l'Etat est en outre revenu sur les incidents qui ont marqué le week-end dernier le sommet de l'Otan à Strasbourg. Il a jugé inadmissible le comportement des casseurs, qui ont notamment incendié un hôtel.
"A Strasbourg, quelle allure ils avaient ? Ils voulaient être pacifistes avec des haches et des barres de fer ? C'est pacifiste ça ?", a-t-il lancé.
"C'est inadmissible, ils doivent être sanctionnés. Il y a une loi. Elle s'appliquera avec fermeté", a-t-il ajouté. "Je la ferai respecter, il n'y aura pas d'exception."
Emmanuel Jarry, édité par Gilles Trequesser
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NICOLAS SARKOZY EXCLUT L'ABROGATION DE LA LOI SUR L'AUTONOMIE DES UNIVERSITÉS
"Je veux dire au monde universitaire que leur donner l'autonomie c'est leur faire confiance", a dit le président de la République à l'occasion d'un déplacement à Venelles (Bouches-du-Rhône), près d'Aix-en-Provence. "C'est un choix sur lequel je ne reviendrai jamais."
Lundi, la coordination nationale des universités, réunie à Paris, a appelé à poursuivre le mouvement de protestation, entré dans sa dixième semaine, et à manifester les 8 et 28 avril et le 1er mai.
Outre l'abrogation de la loi LRU sur l'autonomie des universités, votée en 2007, les protestataires exigent le retrait des réformes du statut des enseignants-chercheurs et de la formation des enseignants.
Le chef de l'Etat a estimé que l'université devait devenir "le coeur de la recherche française" et a regretté qu'il n'y ait "pas assez de contacts entre la recherche et l'entreprise".
"C'est tout à fait fantastique que des entreprises puissent commander à nos universités des programmes de recherche", a-t-il expliqué. "C'est fantastique que des étudiants puissent créer des entreprises après être sortis de leurs études."
SOCIÉTÉS DE VALORISATION DE HAUT NIVEAU
"Je ne veux absolument pas qu'on mercantilise l'université, qu'on y installe les entrepreneurs aux détriment du service public", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
"Mais si on fait des études c'est pour être bien formé, c'est pour trouver un emploi, c'est pour créer de la richesse (...) et que l'économie française puisse être une des plus compétitives au monde."
Il a demandé aux ministres de l'Economie et de l'Enseignement supérieur, Christine Lagarde et Valérie Pécresse, de travailler avec la Caisse des dépôts afin de mettre sur pied "trois ou quatre sociétés de valorisation de haut niveau" dans les plus grands campus français, pour aider les chercheurs à mettre en valeur leurs travaux et leurs découvertes.
Nicolas Sarkozy a souhaité que les statuts de ces sociétés soient déposés dès cet été et leurs dirigeants recrutés dans le même temps, pour qu'elles puissent commencer à travailler au mois de septembre 2009.
"On a des gens fantastiques - les chercheurs, les enseignants chercheurs", a-t-il expliqué. "Mais c'est un tel parcours du combattant pour déposer un brevet !"
"Il faut maintenant que la France devienne la terre de l'innovation, de la recherche, c'est une priorité absolue", a ajouté le président de la République.
Selon la formule qu'il semble désormais privilégier, le chef de l'Etat avait choisi de discuter avec quelques interlocuteurs triés sur le volet lors d'une table ronde, devant un millier de personnes réunies dans une salle de sports à Venelles, mais le plus loin possible d'éventuelles manifestations.
Environ 300 personnes ont manifesté près de la gare de Gardanne, à l'appel de la CGT, pour dénoncer "la politique anti-sociale" du gouvernement.
Mais Nicolas Sarkozy, qui a visité une entreprise d'imagerie médicale, Supersonic Imagine, à Aix-en-Provence, avant la table ronde, ne les a ni vus ni entendus.
Édité par Gilles Trequesser
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