19/06/2009

Apologie des petits boulots, des horaires éclatés et décalés : Liberté-Dimanche, la voix du Medef ?

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Liberté-Dimanche est-il l'organe officiel du MEDEF ?

Dans son édition du dimanche 14 juin, un article a particulièrement attiré notre attention : « Deux jobs, un temps-plein ».

L’introduction en était particulièrement significative : « Mutualiser les ressources, permettre l’épanouissement des salariés dans un métier souvent épuisant nerveusement, tel est l’objectif de Véolia Eau et Médiamétrie qui ont décidé de favoriser l’emploi à temps plein partagé. Portrait d’une téléopératice comblée…» !

Au travers de l’expérience de Julie B. jeune maman de 25 ans, on nous explique que lorsqu’on n’arrive pas à joindre les deux bouts, il devient facile alors de devenir une employée « partagée » entre deux employeurs, selon une convention signée entre Véolia Eau et Médiamétrie, deux entreprises particulièrement connues pour leur morale et leur sens de l’éthique.


Liberté-Dimanche est-il l'organe officiel du MEDEF ?

Dans son édition du dimanche 14 juin, un article a particulièrement attiré notre attention : « Deux jobs, un temps-plein ».

L’introduction en était particulièrement significative : « Mutualiser les ressources, permettre l’épanouissement des salariés dans un métier souvent épuisant nerveusement, tel est l’objectif de Véolia Eau et Médiamétrie qui ont décidé de favoriser l’emploi à temps plein partagé. Portrait d’une téléopératice comblée…» !

Au travers de l’expérience de Julie B. jeune maman de 25 ans, on nous explique que lorsqu’on n’arrive pas à joindre les deux bouts, il devient facile alors de devenir une employée « partagée » entre deux employeurs, selon une convention signée entre Véolia Eau et Médiamétrie, deux entreprises particulièrement connues pour leur morale et leur sens de l’éthique.

Au détours d’une phrase, Julie B. reconnaît qu’elle aurait aimé « profiter d’un poste à temps plein » et qu’elle jongle « entre les activités, et ses horaires qui changent en permanence… » surtout lorsqu’on ne lui propose chez Médiamétrie que des postes à 80 ou 100 heures par mois, avec des créneaux horaires entre 17h30 et 21h30 ! C'est donc ça une salariée "comblée" et "épanouie" ?

Cette politique patronale résulte d’une proposition de loi votée le 9 juin, à l’initiative de Jean-Frédéric Poisson (UMP) visant à « permettre l’émergence d’une forme de flexisécurité », autrement dit une nouvelle réforme du code du travail visant à remettre en cause le contrat de travail et les droits de salariés. Ce texte déréglemente le prêt de salariés et le télétravail, et donc les droits sociaux, il sécurise la situation des employeurs en les mettant à l’abri du délit de marchandage.

De fait, ce texte ouvre les vannes de la « télédisponibilité généralisée ».

Ce que ne nous dit pas « Liberté Dimanche » c’est que depuis deux mois les salariés de Médiamétrie (dont les conditions de travail sont les suivantes : 780€ brut pour 80 heures imposées, heures de nuit non majorées, comportement paternaliste…) mènent une lutte contre leur direction qui commence à s’inquiéter.

Et ils ont raison de s’inquiéter les patrons de Médiamétrie Petit-Quevilly, car les salariés d’Amiens, à leur tour se mobilisent…et en septembre ça risque de bouger.
source:http://www.rouenalternatif.com/


un article propulsé par TORAPAMAVOA :

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