04/07/2009

Nouveau Police camera intégrée une exclusivité 93.

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Seine-Saint-Denis
La police teste ses caméras

LA COURNEUVE, HIER.  Une cinquantaine de ces mini-caméras devraient bientôt équiper les p oliciers du 93.
credits : (LP/H. DE OLIVEIRA.)
LA COURNEUVE, HIER. Une cinquantaine de ces mini-caméras devraient bientôt équiper les p oliciers du 93.
Elles ressemblent à s'y méprendre à un casque de baladeur. A un détail près : un petit cylindre noir placé sur le côté gauche de la tête qui enregistre son et images. Testées depuis un an par les policiers de Seine-Saint-Denis et de l'Essonne lors des interventions difficiles, ces mini-caméras dites autoportées étaient présentées hier après-midi sur un terrain militaire de La Courneuve par la police du 93. Chaque caméra coûte près 1 000 € et le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-François Herdhuin, espère en obtenir une cinquantaine d'ici à un an pour équiper les brigades anticriminalité (BAC) et la compagnie de sécurisation de Seine-Saint-Denis. Leur but : enregistrer interpellations et contrôles d'identité, avant tout pour dissuader. « La tension baisse quand les individus voient que des images sont tournées », assure Jean-François Herdhuin. 

Des images en cas de litige

Pour cette raison, les personnes sont prévenues lorsqu'elles sont filmées. Et les caméras ne sont pas spécialement discrètes. « Il ne s'agit pas de vidéos de planque », explique Patrick Guyonneau, l'ingénieur du ministère de l'Intérieur qui a conçu le petit objet high-tech, d'une autonomie de trois heures. Les images sont de bonne qualité, pour que les films soient exploitables par la justice et puissent aider à l'identification des auteurs de violences urbaines. C'est le policier porteur de la caméra qui décide de déclencher l'enregistrement, l'un des objectifs étant de légitimer l'usage de la force en cas d'accusations de violences policières. Il s'agit de fournir des images en cas de litige. Le 14 octobre 2008 à Montfermeil, un habitant de la cité des Bosquets avait filmé deux policiers en train de frapper un jeune homme menotté, qui s'était effondré au sol. Une enquête avait été confiée à l'IGS, la police des polices. 
Ces vidéos devraient permettre aux interpellations mouvementées d'être contextualisées, et les syndicats de policiers y sont plutôt favorables. « C'est un outil bienfaiteur pour se défendre », s'enthousiasme Sébastien Bailly, secrétaire général adjoint d'Alliance 93. « Oui, mais à condition que les flics ne soient pas fliqués », nuance Philippe Capon, le secrétaire général du syndicat Unsa Police. Le syndicat redoute aussi que ces caméras servent de prétexte à des réductions d'effectifs. « La police américaine, qui utilise la vidéo, fonctionne avec un seul policier par voiture. Nous souhaitons conserver 3 à 4 fonctionnaires par véhicule. »


1 commentaire:

cpolitic a dit…

Dans la notice livrée: "Pensez à éteindre l'appareil pour aller aux toilettes"


Pour rester sérieux, cela évitera t il les bavures?
Dès qu'il y aura un souci, la caméra sera retirer, l'objectif masqué ou l'alibi du problème technique arrivera très vite.
Encore un gaspillage d'argent sans nom. Car on imagine aisément que ce genre de joujou n'a pas le meme prix qu'une webcam classique.
Avec le logo "Police", la classe non?

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