Areva construit un nouvel entrepôt à la Hague
Ce sera le quatrième hall de stockage de déchets radioactifs vitrifiés sur le site normand.
Ce bâtiment de 600 m2 en surface au sol représente un investissement de 70 millions d'euros et va augmenter d'un tiers les capacités d'entreposage du site. Il permettra au groupe Areva d'attendre que la France décide où et comment sera stockée à plus long terme, à partir de 2025, cette matière hautement radioactive.
*Les travaux de génie civil pour ce nouveau hall devraient démarrer à la fin de l'année, pour une mise en service mi 2012.
11.000 m3 de béton seront notamment nécessaires à sa construction. Environ 250 personnes y travailleront au plus fort du chantier, selon Areva.
Du haut de la pointe du Cotentin, 30 ans de production d'électricité nucléaire française nous contemplent. Ou ce qu'il en reste : des déchets radioactifs vitrifiés stockés dans ce bout du monde.
La matière radioactive issue du retraitement des combustibles nucléaires usés des centrales est coulée dans du verre puis conservée dans des conteneurs en acier de 1,40 de haut pour 500 kg, placés dans ces halls sous une dalle de béton d'un mètre d'épaisseur dans des puits en béton.
Des combustibles usés que l'usine de La Hague reçoit des centrales nucléaires, Areva tire 4% de ces déchets vitrifiés ultimes, 95% d'uranium présenté par l'entreprise comme recyclable et 1% du plutonium qui sert à fabriquer du combustible MOX.
EDF utilise cet uranium dans 4 de ses 58 centrales et le MOX en partie dans une vingtaine de ces centrales.
Début 2009, 91% des déchets vitrifiés entreposés à La Hague étaient français, 9% étrangers, selon Areva.
L'entreprise renvoie progressivement les déchets étrangers dans leur pays d'origine comme le veut la loi.
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