Platon, photographe attitré du célèbre magazine «The New Yorker», a tiré le portrait de 49 dirigeants du monde. Le président français, qui «déteste les photos», est absent de cette impressionnante galerie. Explications.
«Il était si impoli et agressif. C'était un choc pour moi. Quand je lui ai tendu la main, il l'a regardée et a refusé de la serrer. Il a dit (en français dans le texte, ndlr): " Qu'est-ce que c'est?! Non! Je déteste les photos!". Et il est parti en agitant la main en l'air et en criant: "Je déteste les photos".»
Ils sont presque tous là. Il y a Barack Obama, sérieux. Silvio Berlusconi, narquois. Dmitri Medvedev, toisant. Mais aussi Gordon Brown, Mahmoud Abbas, Mahmoud Ahmadinejad, Robert Mugabe, ou encore Mouammar Kadhafi et Hugo Chavez.
Au total, ce sont 49 chefs d'État et de gouvernement qui ont posé pour Platon, le photographe du prestigieux magazine américain «The New Yorker». La séance photo s'est déroulée en septembre dernier, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, et s'est étalée sur cinq jours.
Parmi les absents de marque, Hu Jintao (Chine), Angela Merkel (Allemagne) mais aussi Nicolas Sarkozy. Le président français n'a pas voulu se prêter à cette exceptionnelle séance de photographie. Platon, interviewé par la radio américaine NPR, raconte l'échec de sa tentative d'approche auprès de Nicolas Sarkozy.
«Il était si impoli et agressif. C'était un choc pour moi. Quand je lui ai tendu la main, il l'a regardée et a refusé de la serrer. Il a dit (en français dans le texte, ndlr): " Qu'est-ce que c'est?! Non! Je déteste les photos!". Et il est parti en agitant la main en l'air et en criant: "Je déteste les photos".»
Si le photographe a pu installer son studio à deux pas des marches de l'Assemblée générale après un travail préparatoire de plusieurs mois des équipes du «New Yorker» auprès des délégations, il évoque également la difficulté à convaincre les dirigeants de se laisser tirer le portrait. «Pour eux, c'est pire que d'aller chez le dentiste», raconte-t-il.
Mais malgré un emploi du temps plus que serré, ils sont nombreux à accepter de consacrer 15 à 20 minutes à Platon. Pour eux, il s'agit aussi d'une reconnaissance. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi, demande qu'on le «prenne à [son] avantage».
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, lui, inspire un sentiment «étrange» à Platon. «Il est très petit. Son esprit est presque enfantin. Il ricane comme un enfant. Mais il y a cet énorme entourage autour de lui, loin d'être enfantin. J'ai essayé de saisir cet air naïf dans son visage», témoigne le photographe. Qui avoue aussi que Jacob Zuma, le président sud-africain, «se moque» franchement de lui.
Capture d'écran du site du New Yorker.
Libération.fr
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