.AFP/THOMAS SAMSON
1- Cherchez l'erreur: 80 policiers blessés par balle ???!!!!, 5 accusés, témoignages anonymes rémunérés (ou pas)...
2- Désolant que la journaliste emploie le terme 'homme de couleur' ...ça sent la vieille France...
Pontoise : un procès en noir et blanc
LEMONDE pour Le Monde.fr | 22.06.10 | 06h40 • Mis à jour le 22.06.10 | 08h34
Pontoise, envoyée spéciale
Le procès de cinq jeunes, accusés d'avoir tiré sur des policiers à Villiers-le-Bel en novembre 2007 lors d'émeutes consécutives à la mort de deux adolescents, s'est ouvert lundi dans une ambiance tendue.
C'est devant une assemblée en noir et blanc que s'est ouvert, lundi 21 juin, devant la cour d'assises de Pontoise (Val-d'Oise) le procès de quatre hommes, jugés pour avoir tiré sur des fonctionnaires de police lors des émeutes de Villiers-le-Bel. Accusé d'avoir mis un fusil à disposition, un cinquième comparaît pour complicité.
Le public était scindé en deux parties. A gauche en entrant, des hommes en uniforme ou en costume, tous Blancs à une exception près : les policiers, à la fois parties civiles et témoins, victimes des émeutes des 25 et 26 novembre 2007. Le premier jour, 656 fonctionnaires de police étaient intervenus après les échauffourées nées de l'accident entre une mini-moto et un véhicule de police, au cours duquel deux jeunes avaient trouvé la mort ; 52 policiers avaient été blessés, dont 26 touchés par des armes à feu. Le deuxième jour, 680 policiers étaient sur le terrain, 81 ont été blessés, dont 54 par armes à feu.
PROCÈS "NORMAL"
A droite dans la salle, hormis les journalistes, un public exclusivement noir, comme les cinq accusés. La salle est trop petite, même les témoins ne peuvent y accéder. Au rythme des suspensions de séance, les uns laissent la place aux autres : les familles d'abord, mamans en boubous, frères et sœurs, puis ami(e)s. Pour les avocats de la défense, les conditions nécessaires à un procès "normal" ne sont pas réunies. Qui faut-il faire sortir ? Les parties civiles, suggèrent les uns, une partie du public, disent les autres. Finalement, le public viendra à tour de rôle, après avoir été filtré par deux cordons de CRS.
Quatre personnes appelées à faire partie du jury ont demandé à être dispensées, pour des raisons liées à leur adresse où à leur fonction. L'une ne s'est pas présentée devant la cour. Au final, un seul des neuf jurés est un homme de couleur. Celui-ci avait formulé une demande de dispense, qu'il n'a pas maintenue.
Dans cette ambiance tendue, un incident est survenu en fin de journée. L'un des accusés, Abderhamane Kamara, 29 ans, a insulté la cour après que la présidente, Sabine Foulon, lui a demandé pourquoi il était "sur les nerfs" lors de son audition. Alors qu'il enchaînait les injures, il a été évacué par les forces de l'ordre.
Les témoins sous X..., éléments-clés de ce procès, ne devraient intervenir, par visioconférence, que lundi 28 juin. Mais dès le premier jour, la validité de ces témoignages a été mise en cause par les avocats de la défense. L'un d'entre eux, Me Michel Konitz, a rappelé que des appels à témoignage avaient été distribués dans les boîtes à lettres du quartier, promettant anonymat et rémunération. Appelé à témoigner, un officier de police judiciaire a indiqué qu'aucun des témoins anonymes n'avait été rémunéré. "On leur a dit quand qu'ils ne seraient pas payés ?", demandait Me Konitz. "Pas avant qu'ils aient témoigné." "Vous n'êtes pas très honnêtes, dans la police !", lançait alors l'avocat.
Marie-Pierre Subtil
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