15/10/2010

Dans le désordre: y'a plus d'essence ni de flashball

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Les 12 raffineries de métropole sont en grève
vendredi 15 octobre 2010 (19h25)

Et ce alors que le bras de fer aux dépôts pétroliers s’intensifie : tandis que certains sont débloqués par la police sur ordre de l’Elysée, d’autres sont bloqués par les grévistes.

Les 12 raffineries de métropole étaient en grève vendredi 15 octobre, parfois temporairement. Les raffineries d’Esso à Gravenchon (Seine-Maritime) et de Petroplus à Reichstett (Bas-Rhin) sont venues s’ajouter aux sites déjà en grève, a-t-on appris auprès des directions et syndicats.

Dix d’entre elles étaient par ailleurs à l’arrêt ou en cours d’arrêt, contre 8 jeudi, pour cause de grève ou de manque de pétrole brut, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

Dans un communiqué, la CGT du groupe Total a affirmé qu’"il fallait remonter à 1968 pour retrouver pareille mobilisation" de l’ensemble des raffineries françaises.

Manoeuvres d’arrêt, grèves reconduites...

Depuis 22h jeudi et l’arrivée de l’équipe de nuit, la raffinerie de Port-Jérôme Gravenchon est en grève et la production affectée, a indiqué la direction nationale d’Esso. Jusqu’alors, ce site ne comptait qu’une poignée de grévistes.

La grève à la raffinerie de Reichstett a débuté à midi dans le secteur des expéditions et devait commencer à 13h pour le personnel de production. Le site étant classé Seveso, des salariés devaient être réquisitionnés pour assurer la poursuite des activités à un niveau réduit, ont précisé des sources syndicales. Ce mouvement vise à obtenir du groupe suisse Petroplus "des réponses claires" sur l’avenir de ce site qu’il cherche à vendre, a expliqué la CFDT.

Dans les six raffineries Total, la grève se poursuivait vendredi, de même que les manoeuvres d’arrêt, selon la direction du groupe pétrolier.

A la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), la direction a débuté jeudi la phase d’arrêt et les grévistes devaient vendredi reconduire lors d’une assemblée générale le mouvement, d’après la CGT.

La raffinerie Esso de Fos (Bouches-du-Rhône) est touchée à la fois par le blocage des terminaux pétroliers de Marseille à l’appel de la CGT portuaire, et par la grève sur les retraites, qui était suivie dans la matinée, comme la veille, par les personnels chargés des expéditions, a indiqué la direction du groupe. L’équipe de l’après-midi devait se prononcer à la mi-journée sur la poursuite ou non de l’arrêt de travail.

Encore autour de l’Etang de Berre, les raffineries LyondellBasell et Ineos sont en grève, d’après des sources syndicales.

Dépôts de carburants : blocages, déblocages, et reblocages

Du côté des dépôts de pétroliers et de carburants, un véritable jeu du chat et de la souris s’est instauré vendredi matin entre policiers et grévistes . Tandis que certains dépôts étaient débloqués par les forces de l’ordre à la demande de l’Elysée vendredi dans la matinée, d’autres étaient bloqués par les grévistes.

Les dépôts sont devenus le principal moyen de pression dans le cadre du conflit sur les retraites depuis que la production de carburants est affectée par le blocage de terminaux pétroliers dans les ports et les mouvements de grève dans les raffineries.

L’oléoduc approvisionnant en carburants les aéroports d’Orly et de Roissy, notamment, ne fonctionnait plus vendredi matin, n’étant plus approvisionné par la raffinerie Total de Grandpuits (Seine-et-Marne), en grève depuis plusieurs jours.

D’autre part, les autorités ont fait intervenir les forces de l’ordre pour libérer les accès de trois dépôts au petit matin, ceux de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Bassens (Gironde) et Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), afin de prévenir le risque de pénurie de carburants. Deux autres sites, bloqués depuis l’aube à Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) et à Lespinasse près de Toulouse, ont été débloqués, également dans le calme.

"On ne peut pas se permettre une pénurie d’essence, il faut penser à toutes celles et tous ceux d’entre nous qui ont besoin de se déplacer", a justifié le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau.

La décision de déblocage a été prise jeudi soir lors d’une réunion autour du président Nicolas Sarkozy à l’Elysée.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a réagi modérément, estimant que ce déblocage n’était pas la "méthode qui permettra de sortir de l’impasse sur la réforme des retraites". Il a accusé le gouvernement de "tendre le climat dans le pays".

De nouveaux dépôts ont été aussitôt bloqués par des manifestants, au Mans (Sarthe), à Caen, Ouistreham (Calvados), La Rochelle et Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours.

Résultat, plusieurs centaines de stations-service étaient dépourvues de carburant vendredi, a indiqué l’Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP).

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20101015.OBS1315/les-12-raffineries-de-metropole-sont-en-greve.html

De : Paris
vendredi 15 octobre 2010
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Le préfet de Paris suspend l’usage du flash-ball
vendredi 15 octobre 2010 (14h17)

Le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, a donné consigne aux forces de police de ne plus tirer avec des flash-balls

Information annoncée à la presse par le préfet des Hauts-de-Seine, Patrick Strzoda, après des incidents survenus jeudi à Montreuil.

Lors d’affrontements opposant jeunes et policiers devant le lycée Jean-Jaurès, un lycéen de 16 ans a reçu un tir de flash-ball en plein visage, faisant craindre la perte d’un oeil. Il devait être opéré vendredi matin.

"Consigne a été donnée par le préfet de police de Paris, dans la foulée de l’incident de Montreuil, de ne plus utiliser le flash-ball", a déclaré M. Strzoda, précisant que cette instruction a été donnée à 11h jeudi.

Outre la capitale, la consigne s’étend aux trois départements de la petite couronne sur lesquels le préfet de police de Paris a autorité, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.

Avant de préférer en interdire l’usage, le préfet de Paris avait rappelé à ses équipes les conditions "restrictives" d’utilisation du flash-ball. Selon la législation, le flash-ball ne peut être utilisé qu’en cas de légitime défense et sans "disproportion entre les moyens de défense et la gravité de l’atteinte".

Jeudi, en revanche, le ton était plus ferme. Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, appelait les parents des jeunes manifestants à prendre "leurs responsabilités".

"Il peut arriver que des groupes de casseurs se mêlent à des groupes de jeunes, comme cela a été le cas ces derniers jours à Meaux (Seine-et-Marne)", avertissait alors le ministre de l’Intérieur, laissant entendre que les conséquences de telles intrusions n’étaient pas à mettre au débit des forces de l’ordre.

http://info.france2.fr/france/le-prefet-de-paris-suspend-l-usage-du-flash-ball-65393627.html


De : Paris
vendredi 15 octobre 2010

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1 commentaire:

hugues Vessemont a dit…

pourquoi pas la pénurie oui... le problème est dans l'issue de cette crise

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