24/11/2010

En Europe ca crise ! 3 dépêches

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Des affrontements se sont produits entre les étudiants en colère et les forces de police à Rome, près du siège du Sénat, le 24 novembre.AP/Andrew Medichini


Vu sur BELLACIAO
Italie/réforme des universités : échauffourées lors de manifestations
mercredi 24 novembre 2010
(20h23)

Des échauffourées ont marqué mercredi les nouvelles manifestations contre la réforme des universités proposée par le gouvernement de Silvio Berlusconi, notamment quand des étudiants ont essayé d’envahir le Sénat.

Un groupe de protestataires a réussi à franchir les barrières de sécurité entourant Palazzo Madama, siège du Sénat, mais ils ont été repoussés par les forces de l’ordre. Des manifestants ont lancé des oeufs et des fumigènes vers l’entrée de la chambre haute, aux cris de "Démissions, démissions".

Les étudiants ont aussi tenté de forcer un cordon de sécurité lors d’un sit-in devant le Chambre des députés, où se déroulait l’examen de la réforme de l’université proposée par la ministre de l’Education Mariastella Gelmini et qui doit être votée jeudi. "Non aux coupes", "Rendez-nous notre avenir", demandaient les banderoles.

Le 17 novembre, des manifestations avaient déjà rassemblé des dizaines de milliers d’étudiants dans les grandes villes italiennes (Rome, Milan, Florence, Palerme...).

Mercredi, d’autres rassemblement se sont déroulés dans le reste du pays : à Turin (nord), Pérouse (centre) et Salerne (sud), des chercheurs ont occupé les toits de leurs universités, tandis qu’une flash-mob a réuni plusieurs étudiants autour du rectorat de l’université de Florence.

A Pise (centre), un millier d’étudiants ont bloqué cinq ponts sur l’Arno, paralysant le trafic dans le centre-ville, tandis qu’à Sienne (centre) une centaine d’étudiants ont occupé les rails de la gare. A Palerme, 16 facultés sont occupées par les étudiants.

plus d’info ici :

http://www.romandie.com/ats/news/101124163726.31adh7cn.asp


De : ROME
mercredi 24 novembre 2010
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Pour voir la vidéo( qui passe pas ici on dirait)
http://www.guardian.co.uk/education/video/2010/nov/24/student-protests-turn-ugly

Grande-Bretagne : des heurts lors de manifestations d’étudiants
mercredi 24 novembre 2010 (19h22)

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Grande-Bretagne : des heurts lors de manifestations d’étudiants

Des milliers d’étudiants sont descendus dans les rues de plusieurs villes britanniques mercredi pour manifester contre la hausse des droits d’inscription dans les universités. Quelques heurts ont éclaté à Londres, théâtre de violences lors d’une première mobilisation, le 10 novembre.

Des manifestants à Londres s’en sont pris à un camion de police, dont ils ont détruit le pare-brise à coups de barres, selon des images transmises en direct par les chaînes britanniques d’information en continu.

La police, qui a mis en place des cordons dans le quartier de Whitehall, où se trouvent les principaux ministères dans le centre de la capitale, a affronté des étudiants qui lançaient des projectiles et tentaient de percer les barrages.

Doublement des taxes

A Londres, des milliers d’étudiants et d’élèves du secondaire ont quitté leurs établissements vers 11H00 pour converger en vue d’une marche de protestation dans le centre-ville. Des actions étaient en cours dans d’autres villes étudiantes d’Angleterre, notamment Sheffield, Manchester, Leeds, Cambridge, Plymouth et Bristol.

Le gouvernement a prévu d’augmenter fortement les frais d’inscription des universités anglaises en les portant de 3290 livres (environ 5200 francs) par an à 6000 livres, et dans "des circonstances exceptionnelles" à 9000 livres.

Les "Lib-Dems" critiqués

Lors de la précédente journée d’action, les forces de l’ordre en sous-effectif avaient été débordées par des manifestants, qui avaient envahi le siège du parti conservateur à Londres. Les manifestants devaient cette fois-ci viser les bureaux du parti libéral-démocrate, allié aux conservateurs au gouvernement. Ils avaient aussi prévu des sit-in et des occupations d’université.

Les libéraux-démocrates et leur leader, le vice-premier ministre Nick Clegg, sont devenus la cible de la colère des étudiants sur la hausse des droits d’inscription aux universités. Ils sont accusés d’avoir renié leur promesse électorale de combattre toute augmentation.

ats / 24 novembre 2010 18:53

http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20101124185301990172019048164_brf056.xml&associate=phf2031


De : europe des luttes
mercredi 24 novembre 2010
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Grève générale au Portugal contre l'austérité

il y a 7 heures 57 min
Reuters Axel Bugge

Les deux principaux syndicats du Portugal ont organisé mercredi leur première grève générale commune depuis 1988, destinée à protester contre les mesures d'austérité censées réduire la dette et le déficit du pays.

A l'appel de ces deux centrales, les salariés de nombreux secteurs ont débrayé et la circulation des trains et des bus a été perturbée, et certains services - de la santé aux banques - ont également subi des perturbations.

L'usine Autoeuropa de Volkswagen, qui produit autour de 500 véhicules par jour, a interrompu sa production. Le syndicat CGTP a annoncé que l'ensemble des ports du pays étaient fermés. La compagnie aérienne nationale TAP a annulé quant à elle la majeure partie de ses vols.

Le mouvement de grève se heurte à la détermination du gouvernement minoritaire dirigé par le socialiste José Socrates.

Le Premier ministre compte d'autant plus garder le cap que, après l'aide réclamée par l'Irlande à l'Union européenne et au Fonds monétaire international, les investisseurs désignent le Portugal comme le prochain pays de la zone euro qui sera contraint de solliciter un soutien extérieur pour rétablir ses comptes.

José Socrates a d'ores et déjà prévenu qu'il maintiendrait ses projets de baisse des salaires et de hausse de la fiscalité pour ne pas faire subir au Portugal le même sort que ceux de l'Irlande et de la Grèce.

"La grève ne provoquera peut-être pas de modification radicale dans la politique d'austérité du gouvernement, mais elle constitue un élément supplémentaire d'incertitude dans la situation déjà instable du pays", analysait Elisio Estanque, sociologue à l'université de Coimbra.

MÉCONTENTEMENT CROISSANT

Depuis des semaines, des banderoles avaient été déployées à Lisbonne pour inviter les salariés du privé à se joindre au mouvement.

Aucune grande manifestation n'était prévue mercredi mais les syndicats ont organisé des piquets de grève dans de nombreux secteurs. Ils comptent bien tirer parti du mécontentement croissant à l'égard du gouvernement, qui prévoit également de nombreuses coupes dans les dépenses publiques.

"Ce sont les travailleurs qui paient pour la crise, pas les banquiers ni les actionnaires des grandes sociétés", s'emportait Leandro Martins, un retraité de 65 ans.

"C'est une grève contre les politiques de droite, pour réclamer une nouvelle politique au service du peuple portugais", ajoute-t-il.

Contrairement à l'Irlande, qui est brusquement passée d'une forte croissance à une profonde récession après l'éclatement de sa bulle immobilière, le Portugal est confronté depuis des années à une croissance faible et à un déclin de sa compétitivité. Pour certains économistes, ces deux facteurs pèsent sur sa capacité à surmonter la crise de la dette.

Même si son économie croît cette année, des économistes craignent qu'elle bascule de nouveau dans la récession l'an prochain du fait des mesures d'austérité. La hausse des impôts et la baisse des salaires des fonctionnaires devraient ainsi limiter la consommation.

Le taux de chômage, qui atteint déjà son plus haut niveau depuis les années 1980 à 10,9%, devrait continuer à augmenter.

Avec Andrei Khalip et Shrikesh Laxmidas; Bertrand Boucey et Eric Faye pour le service français

un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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