Des explosions d’hydrogènes se sont produites sur plusieurs réacteur, libérant de fortes doses de radioactivité. D’autres réacteurs semblent être aussi dans une situation critique, notamment les piscines de refroidissements de combustibles, situées sur les toits de chacun des réacteurs.
Le Japon est durement éprouvé par ce séisme de grande ampleur, les conséquences pour la population sont terribles.
Greenpeace reste en alerte sur la situation japonaise tant que tout risque nucléaire n’est pas écarté.
L’évolution de la situation au quotidien :
13 avril
De fortes inquiétudes autour de la piscine du réacteur n°4 avec des niveaux de radiations très élevés. 84 millisieverts par heure ont été mesurés mardi, le niveau normal étant de 0;1 microsieverts. Article en anglais sur le site du Japan Times en anglais
Comprendre l’accident de Fukushima en 3 minutes une intéressante infographie du Monde.fr
Des habitants privés de leur logement et de leur travail à cause des fuites radioactives à la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi,, se sont rendus à Tokyo mercredi pour adresser une demande d’indemnisation à l’opérateur du site, TEPCO. Une vingtaine de personnes qui vivaient et travaillaient près de la centrale ont accompli un voyage de 220 kilomètres par autocar pour remettre une lettre au président de TEPCO, Masataka Shimizu. Ils ne veulent pas attendre l’ouverture de discussions avec le gouvernement sur l’indemnisation des victimes, soulignant avoir besoin d’argent dès maintenant. TEPCO a décidé de donner 20 millions de yens (230 000 $ CAN) à titre d’ »excuses » à chacune des villes évacuées, alors que, selon les analystes, des demandes d’indemnisation pourraient lui coûter plusieurs milliers de milliards de yens.
Les agriculteurs et les pêcheurs du nord-est du Japon sont les plus touchés par la catastrophe. Les autorités ont interdit les livraisons de produits alimentaires provenant de 16 villes et villages proches de la centrale.
Reportage de France24 sur les évacuations : IItate, le village dans lequel les équipes de Greenpeace se sont basées, se vide de ses habitants
12 avril
Mauvaise nouvelle : EPR ou pas, le nucléaire sûr n’existe pas. Depuis le début de cette catastrophe nucléaire, les membres du gouvernement et le chef de l’État n’ont cessé de tenter de rassurer les Français sur le niveau de sûreté de leurs centrales, en particulier celui du futur réacteur EPR. Or ce nouveau réacteur dont on nous vante la sûreté n’est pas actuellement en fonctionnement. La bonne nouvelle ? On peut se passer du nucléaire ! Cela fait quarante ans que les gouvernements de tous les bords font croire aux Français que l’énergie nucléaire est indispensable et que le risque pris est faible et justifié. Mais en réalité, il est possible de faire sans le nucléaire (c’est ce que font déjà bon nombre de pays). La France peut et doit se doter d’un système énergétique propre et sûr. Cela passe avant tout par une décision politique.
L’Agence japonaise de sûreté nucléaire a relevé le degré de gravité de la catastrophe de Fukushima au maximum de 7 sur l’échelle INES . C’est à dire au niveau de la catastrophe de Tchernobyl.Ce niveau 7 signifie qu’un « rejet majeur de matières radioactives » s’est produit avec « des effets considérables sur la santé et l’environnement ». Auparavant, l’accident de Fukushima était classé au niveau 5 par les autorités japonaises. En France, l’Autorité de sûreté nucléaire l’avait classé au niveau 6.
11 avril
Iitate-mura : un village fortement contaminé à 40 km de la centrale de Fukushima / communiqué de l’ACRO http://bit.ly/dRm67W
LeLes autorités japonaises élargissent la zone d’évacuation autour de Fukushima d’après Kyodo News, une bonne chose. Les habitants de Katsurao, Namie, Iitate, d’une partie de Kawamata et de Minamisoma sont priés de partir d’ici un mois. Mais les autorités doivent considérablement améliorer l’information aux personnes vivant dans la zone et dans les zones limitrophes !
à 10h15 heure française, un nouveau séisme a eu lieu, 7,1 sur l’échelle de Richter
8 avril
Modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère à l’échelle mondiale: mise à jour et focus Asie http://goo.gl/Mnokq
Fukushima la vérité émerge peu à peu – le point sur la situation au 8 avril
Dès le 20 mars, Greenpeace a envoyé une équipe d’experts en radioprotection dans la zone de la centrale de Fukushima. (voir les portraits de l’équipe ici – en anglais)
Cette équipe a confirmé des niveaux de rayonnement de dix micro Sievert par heure dans le village de Iitate, à 40km au nord-ouest de la centrale de Fukushima / Daiichi et à 20 km au-delà de la zone d’évacuation officielle. Ces niveaux sont suffisamment élevés pour exiger l’évacuation.
View Map of Radiation Measurements by Greenpeace team in a larger map
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