29/02/2012

Le bon immigré, c est celui qui vote Sarkozy

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info :Thomas Nouvelande est vice président du conseil d'administration du comité de soutien à Sarko


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Enquête sur les liens entre un conseiller UMP et l’association de sans-papiers Euroberbère.  


Rue89 a révélé ce mardi, qu'un ancien conseiller UMP, Thomas Nouvelande, a tenté de solliciter les voix de sans-papiers pour s'assurer une victoire aux élections internes de l'UMP. L'enquête met à jour des pratiques plus que contestables de l'association. Acturevue, reproduit les discussions entre l'auteur de l'enquête et différents protagonistes qui n'ont pas hésité à le menacer de violer ses sources. 




Le procédé est simple. Thomas Nouvelande, connaît très bien l’association Euroberbère, puisqu’il s’y rend une fois par semaine.
Association créée en 2004 et située dans le XVIIIe arrondissement de Paris qui assure un accompagnement administratif auprès des sans-papiers assez lucratif : L’adhésion coûte 300 euros. L’obtention de papier, 1500 euros.
Thomas Nouvelande s’occupe donc, de quelques cas juridiques des adhérents en attente de régularisation.
Fort de sa proximité avec l’UMP, Thomas Nouvelande incite facilement les sans-papiers à adhérer à son parti, pour qu’in fine, comme un témoin le raconte, ces derniers votent pour lui aux élections qui ont eu lieu en octobre 2010. Et laisse penser que cette démarche accélèrera l’obtention de papiers. Rue89 a obtenu plusieurs SMS, mails et une lettre manuscrite qui prouvent que Thomas Nouvelande à utilisé ce procéde pour un sans-papier. Certains témoignages dénoncent clairement ses méthodes illégales.

Une Association d'aide aux sans-papiers qui fait parler d’elle

Le 9 octobre 2007, Le Parisien révèle les pratiques des responsables de l'association Euroberbère et de son président Mickael Barache : Les sans-papiers sont sélectionnés sur dossier selon les critères de la fameuse immigration choisie. Chaque adhésion à Euroberbère coûte 300 euros. Et 1500 euros supplémentaires, si le sans-papier obtient des papiers. Informations qui nous ont été confirmées par le Président de l'association lui-même. Un témoin assure au quotidien avoir payé 1500 euros à l’association qui avait prétendu pouvoir libérer sa femme d’un centre de rétention. Promesse qu’Euroberbère n’a pas tenue.

Que fait l'association de l'argent réclamé à ses adhérents ?
La loi de 1901 qui régit les associations est très claire. Une association doit avoir un autre but que celui de partager des bénéfices. Son activité ne doit pas non plus enrichir directement ou indirectement l'un de ses membres.
Interrogé à ce sujet, le président Mickael Barache ne veut pas détailler le financement de son association :
« 1500 euros c'est pas cher du tout. Allez voir les avocats, certains prennent 1200 euros pour un dossier. Nous devons payer beaucoup de choses, les photocopies, les factures EDF (Il me montre une facture de 2000 euros environ), le loyer coûte 1800 euros. »
Son collègue, quant à lui, déclare ne pas faire de bénéfice mais prétend qu'une association peut avoir des buts lucratifs:
« Nous n'avons pas dit que nous étions une association à but non lucratif. Nous sommes à but lucratif mais pas au sens mauvais esprit. »
Cette nouvelle forme de but lucratif n'est pourtant pas reconnue par la loi !
Le président d'Euroberbère se défend en attaquant l’association réseau d’éducation sans frontières (RESF) qui a plus de facilités de financement selon lui:
« J'ai des amis et des ennemis à RESF. Ils ont du temps libre et utilisent parfois l'éducation nationale pour faire leurs photocopies par exemple, c'est plus facile pour eux. (…) Mais certains ne supportent pas que nous soyons encore debout, ils veulent devenir les maquereaux, moi je ne réponds pas à leurs attaques. »

 L'association laisse donc penser qu’elle est beaucoup plus efficace que les autres organismes d’aide aux sans-papiers. En croyant à des soi-disant liens avec le ministère de l'Intérieur (qui n'est pourtant pas en charge de l'immigration),  les adhérents payent plus facilement même s’ils n’ont aucune garantie pour obtenir des papiers.
 Ces pratiques ont indigné Gérald Briand, adjoint au Maire, chargé des Affaires sociales et de la lutte contre les exclusions dans le XVIIIe qui a déjà eu affaire à Euroberbère. Ce dernier dit avoir été menacé par l’association et a même tenté de porter plainte contre elle. Seule une main courante a été acceptée:
« J'ai eu affaire à eux jusqu'en 2008. J'ai été avec un papa arrêté à proximité d'une école. On s'est rendu compte qu'il était dans leurs griffes, on l’a donc défendu. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne font pas le travail qu'ils vendent. »
« Il vous faudra vingt ans pour vous en remettre. »
Thomas Nouvelande pense que ces accusations résultent « des enjeux politiques forts » qui existent dans le XVIII :
« Ce sont des coups bas de mes ennemis politiques. »
Pour se défendre, l'association Euroberbère et Thomas Nouvelande préfèrent  signaler à David Perrotin, qu'ils ont enquêté sur lui, comme le rappelle Thomas Nouvelande lors de leur rencontre :
« Je vous connais bien David Perrotin (…) j'aime bien savoir à qui j'ai affaire. »
Lors d’un contact téléphonique, le cousin de Thomas Nouvelande (l'identité n'est pas confirmée) l'a menacé de façon plus ou moins explicite à plusieurs reprises :
« Je sais qui vous êtes (David Perrotin, ndlr), faites attention. Si c'est une tentative habile de votre part pour chercher à lui nuire, ça ne se passera pas comme ça. (…) On connaît vos intentions derrière, reste à démontrer que Nouvelande travaille avec Euroberbère. »
 Ce collaborateur ou cousin de Thomas Nouvelande admet ouvertement qu'il va violer ses sources :
« De mon côté et de celui de mes amis auxquels je vais parler en ce qui vous concerne M. Perrotin, je vais savoir d'où proviennent vos sources. (…) Faites attention monsieur Perrotin, ça n'a rien de grave finalement, c'est moins inquiétant que cela le semblait selon mes contacts, mais si vous vous attaquez à Thomas Nouvelande la réponse sera de taille. »
 Ces mises en garde diffèrent peu de celles du président de l'association d'Euroberbère à  l'égard de l'auteur de l'enquête :
« Ecrivez ce que vous voulez, je ferai une réponse et il vous faudra vingt ans pour vous en remettre. »

Acturevue
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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