14/02/2012

« Le commerce des bananes et des iPods est plus régulé que le commerce des armes »

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. Si ça , ça ne tourne pas à la supercherie ...prévisible...
notez : « l’interdiction de tout transfert d’armement dès lors qu’il existe un risque substantiel que l’acquisition ou l’utilisation des armes facilitent des violations graves des droits humains, de droit international humanitaire ou de menace sur le développement économique et social ». 
Parceque les armes c'est d'abord et surtout autre chose que faciliter "des violations graves des droits humains" 


Bouffon va...



Alors que la communauté internationale presse la Russie de stopper ses ventes d'armes en direction de la Syrie, où l'opposition au pouvoir est réprimée dans le sang, les ONG veulent voir en l'élaboration d'un traité international sur les armes classiques prévu en juillet, un espoir de régulation. La dernière réunion préparatoire se déroule cette semaine, du 13 au 17 février. Le point sur les enjeux.

« Le commerce des bananes et des iPods est plus régulé que le commerce des armes » dénoncent les ONG Amnesty International, Oxfam et le CCFD-Terre solidaire, qui soutiennent depuis 2003 la campagne internationale « Contrôlez les armes ». Il n’existe en effet aucune règlementation internationale exhaustive et juridiquement contraignante sur les armes classiques (hors nucléaire, chimique et biologique). Mais peut-être pas pour longtemps espèrent les associations. Car elles attendent que cette année marque un « tournant historique » à l’occasion d’une réunion onusienne destinée à négocier un traité international sur le commerce des armes classiques. « Il pourrait constituer la plus grande avancée du droit international en faveur de la protection des populations civiles depuis la création de la Cour pénale internationale en 1998. Le dernier texte international sur les armes classiques date de 1925 ! », estiment les ONG. La négociation, qui doit se dérouler du 2 au 27 juillet devrait réunir une centaine de Chefs d’Etat. « Une utopie il y a encore 10 ans ! », souligne Nicolas Vercken, responsable de plaidoyer-Conflits d’Oxfam France Mais on ne sait pas encore quel rôle sera attribué à la société civile, pourtant à l’origine du processus. C’est en effet sous l’impulsion des campagnes des ONG (comme la pétition du « million de visages ») que les Nations Unies ont inscrit le sujet à l’ordre du jour en 2006.

« Une règle d’or » doit être établie, selon Nicolas Vercken, responsable du plaidoyer prévention des conflits et protection des population d’Oxfam France: « l’interdiction de tout transfert d’armement dès lors qu’il existe un risque substantiel que l’acquisition ou l’utilisation des armes facilitent des violations graves des droits humains, de droit international humanitaire ou de menace sur le développement économique et social ».

Source et suite
 
 
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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