15/08/2014

Sic... Jeannette Bougrab prête sa voix à un documentaire de Patrick Buisson

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.Jeannette Bougrab prête sa voix à un documentaire de Patrick Buisson
nan mais quelle tarte !
qui est P.Buisson ?

 voir : http://torapamavoa.blogspot.fr/2012/02/patrick-buisson-honteux-gourou-du.html#more

Aux confins de l'extrême droite L’intéressé n’a pas eu qu’un seul amour politique, loin de là. Avant de déclarer sa flamme à Nicolas Sarkozy, il a beaucoup batifolé, traînant ses guêtres pendant près de 30 ans dans une multitude d’organisations et de journaux, aux confins de la droite dure et de l’extrême droite. Il a conseillé Le Pen, Mégret, puis Villiers, a dirigé "Minute" et écrit dans une ribambelle de revues pamphlétaires d’extrême droite plus confidentielles. "Le Nouvel Observateur" révèle la face cachée de cet homme de l’ombre. Et publie les écrits passés d’un homme qui n’a pas changé de convictions depuis un quart de siècle, prônant "l’union de toutes les droites", jusqu’aux plus extrêmes, pour régénérer la France.
Patrick Buisson s’épanouit dans ces arrière-cuisines où se concoctent les flirts idéologiques les plus douteux. Un homme d’influence et de réseaux, un catholique fervent capable d’exalter les "racines chrétiennes de la France"… tout en cultivant ses entrées dans les milieux francs-maçons.
Elevé dans le culte de Charles Maurras par un père membre zélé de l’Action française, il a grandi nourri au lait d’un anticommunisme viscéral. Etudiant en Histoire à Nanterre en 1968, il s’y retrouve plongé dans un univers idéologique hostile, dominé par les gauchistes de toutes obédiences. Lui fait ses premières armes militantes à la Fédération Nationale des Etudiants de France (FNEF), syndicat de droite dure qui se place volontiers sous la protection des gros bras d’Occident. A Nanterre, il croise les futurs époux Stirbois, Jean-Pierre et Marie-France.

"Lutter contre le terrorisme intellectuel de la gauche"

De 1976 à 1978, il collabore à "Item", une "revue d’opinion libre" qui se veut "un instrument de réflexion pour lutter contre le terrorisme intellectuel de la gauche". Elle ouvre ses colonnes aux chapelles les plus sulfureuses de l’extrême droite française, depuis les anciens collabos et membres du FN, François Brigneau et Roland Gaucher, au fondateur du GRECE, Alain de Benoist, en passant par les compagnons de Le Pen, Roger Holeindre, Pierre Durand, et Georges-Paul Wagner, ou encore le monarchiste Jean-François Chiappe.
Il se tourne définitivement vers le journalisme en rejoignant l’hebdomadaire d’extrême droite "Minute" en 1981. Il y brosse avec lyrisme l’ascension électorale de Jean-Marie Le Pen, et se lie au leader d’extrême droite dont il devient un véritable ami.

 

Dans l'hebdomadaire d'extrême-droite "Minute", qu'il rejoint en 1981, Patrick Buisson use de sa plume pour lutter contre les "socialo-communistes". Il y brosse aussi avec lyrisme l'ascension électorale de Jean-Marie Le Pen. Mais ce ne sont pas ses seuls écrits…


En 1984, il codirige avec Alain Renault, ancien secrétaire national du Front national, un "Album Le Pen" tout à la gloire du président du FN, aujourd'hui quasi introuvable. Dans cette hagiographie, Buisson rameute des contributeurs aussi peu fréquentables que François Brigneau ou Roland Gaucher pour rivaliser dans l'éloge du "menhir breton".


La même année, il copublie avec l'historien Pascal Gauchon, ancien secrétaire général du Parti des Forces nouvelles (PFN), un ouvrage à la gloire des terroristes de l'OAS, préfacé par l'un de ses anciens responsables, Pierre Sergent, tout simplement intitulé... "OAS. Histoire de la résistance française en Algérie" ! En 170 pages, les auteurs vantent la geste de ces poseurs de bombe qu'ils érigent en descendants des "résistants" sous l'Occupation luttant légitimement contre la "trahison" du général de Gaulle... Extraits.


Entreprise subversive, l'Organisation armée secrète ne l'est pas seulement au sens où on l'entend habituellement. Au-delà des lois de la République, c'est le conformisme social né du fonctionnement de la machine économique qu'elle récuse et cherche à renverser. Au risque d'être pour le plus grand nombre un objet de scandale. Scandale dans une société de facilité qui n'a pour culte que la boulimie de bien-être et la paisible jouissance des biens de consommation, que ces samouraïs voués au désintéressement et au sacrifice. Scandale dans une société française emportée par un mouvement continu de prospérité, dans une société qui se stabilise et devient de plus en plus conservatrice qu'une aventure guerrière où les valeurs d'audace, d'entreprise et de courage tendent à prendre le premier rôle. Sans doute est-il permis de voir dans le combat pour l'"Algérie française" la première en date des contestations globales du contenu affectif et humain de la société technico-industrielle. En cela, elle traduit le profond malaise d'un certain type d'homme face à une civilisation de masse fondée non sur l'initiation mais sur l'imitation et dans laquelle le sang des soldats, les solidarités essentielles, les serments d'homme à homme, n'ont guère plus de place que la notion désormais caduque de communauté nationale."
("OAS. Histoire de la résistance française en Algérie", par Patrick Buisson et Pascal Gauchon, 1984.)

De 1976 à 1978, Patrick Buisson collabore fréquemment à "Item", une "revue d'opinion libre" qui "se veut un instrument de réflexion pour lutter contre le terrorisme intellectuel de la gauche". Il s'y retrouve en belle compagnie : anciens collabos, membres du FN, compagnons de Le Pen…Il disserte sur les thèmes qui lui tiennent à cœur : "la Droite", "l'Ordre", "l'Education", "la Morale" ou "la Tradition". Extraits.


L'Ordre : seconde nature de la droite, une sorte de raison sociale que l'on se transmet de père en fils avec enseignes et calicots. [...] Le seul Ordre qui vaille et qui dure implique un retour à la valeur qui met l'inégalité au service de l'unité et à laquelle les hommes s'épurent et se mesurent. Peu importe qu'on la nomme Morale, Culture, Tradition, pourvu qu'elle exige l'ascèse et soit ascension. Une société saine assoit sa hiérarchie sur des inégalités fonctionnelles résultant de différences naturelles. [...] Béni soit le vieux Drumont qui nous a appris à haïr le Veau d'Or. United States. La Babel ploutocratique : "L'Enfer de Dante semé des détritus de Zola" Le pays où l'on confond le beau avec l'énorme, la magnificence avec le luxe criard des parvenus. Ce caravansérail qui se nomme Melting-pot. [...] Il faut penser avec Léon Daudet qu'il n'y a pas de structure sociale solide sans climat religieux : "Le vieux qui disait : 'Ni Dieu, ni maître', proférait une stupidité. Le maître existera toujours d'autant plus dangereux qu'il sera masqué, d'autant plus cruel que la crainte de Dieu ne le contiendra plus." [...] Purifier l'ordre social par les forces qui lui sont extérieures, c'est-à-dire reconstruire une société où les rapports et les hiérarchies s'enracinent dans la nature et s'élèvent jusqu'à Dieu."
("Ordres nouveaux, nouveaux désordres", Patrick Buisson, revue "Item" mars-avril 1976.)

 


  • Patrick Buisson, 62 ans, le conseiller politique

Venu de la droite maurassienne, cet ancien patron de Minute et de Valeurs actuelles, est l'un des conseillers les plus écoutés de Nicolas Sarkozy. Passé du journalisme au conseil politique, il a quotidiennement le président de la République au téléphone et décrypte pour lui les sondages. Catholique conservateur, le patron de la chaîne Histoire se pose en défenseur des thèmes régaliens et des "valeurs".

Il a séduit M. Sarkozy en prédisant la victoire du non au référendum européen de 2005. Il fut l'un des artisans de la victoire de 2007, conseillant à M. Sarkozy de se positionner sur les thèmes de l'autorité et du travail pour siphonner l'électorat du Front national. "Il y a très peu de personnes dont je puisse dire : "Si je suis là, c'est grâce à eux" ; Patrick buisson est de ceux-là", avait déclaré le nouveau président le 24 septembre 2007, en lui remettant la Légion d'honneur. C'est encore M. Buisson qui a convaincu le chef de l'Etat de reprendre le combat pour les valeurs dans son interview accordée au Figaro magazine samedi 11 février.


L'ancienne secrétaire d'État va travailler avec l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy pour un documentaire sur les écrivains de la Grande guerre.




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S'il n'en reste qu'une… Tandis que les principaux responsables de l'UMP fuient Patrick Buisson comme la peste, l'ancienne secrétaire d'État à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, elle, a accepté de prêter sa voix au nouveau documentaire que l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, et toujours président de la chaîne Histoire, a réalisé dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre.
Après Céline et Gustave Thibon, il s'est intéressé dans le détail aux écrivains de 14-18 (Péguy, Cendrars, Jünger, Hemingway, Drieu La Rochelle, etc). Si je mourais là-bas s'appuie à la fois sur des lectures de leurs textes (par Jeannette Bougrab, donc, mais aussi les comédiens Stanislas de La Touche et Jean-Louis Cassarino) et des images d'archives inédites extraites de films de fiction «expressionnistes» des années 20-30.
Depuis les révélations sur les enregistrements de Patrick Buisson et la fin de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, l'homme n'est plus le bienvenu autour de l'UMP. L'ancien chef de l'État l'a même fait condamner à verser une provision sur dommages et intérêts évaluée à 10.000 euros.
Diffusion du documentaire sur la chaîne Histoire en novembre.
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez "plus d'infos" ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

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